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  • : Inviter les internautes à se préparer afin de ne pas être surpris par l’événement le plus extraordinaire et le plus incroyable qu’il soit donné à la race humaine de contempler, à savoir le retour en gloire du Christ.
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Heureuse Année 2013

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  "Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche ."   Apocalypse 1:3 

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 00:17

L’église des apôtres, a-t-elle trouvée sa  remplaçante?

 

 « Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir M’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que Je vous ai prescrit. Et voici, Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »  Matthieu 28:18 à 20

 

Le Christ s’adressant à ses disciples, leurs assura de sa divine assistance et cela jusqu’à la fin du monde. Mais voilà que ces hommes sont tous morts depuis déjà plus de deux mille ans  et notre bonne vielle terre, bien qu’étant dans un piteux état, n'a pas encore connu sa fin.

 

Puisque la fin du monde n’est pas encore arrivée et que la mission confiée par le Christ doit se poursuivre jusqu'à la fin du monde, une question pertinente s’impose, qu’il convient de considérer avec sérieux.

 

Quelle est l’entité spirituelle qui a été investie par le Ciel pour remplacer les apôtres, et poursuivre la mission qui  leurs avait été dévolue ?

 

 Quand on sait le nombre croissant de mouvements religieux, de confession chrétienne qui foisonnent dans ce XX1 siècle, et qui affirment détenir le Véritable Evangile, une telle interrogation est loin d’être futile.

 

La question est de savoir, lequel de ces mouvements est reconnu comme crédible ?

 

Lequel a reçu l’aval de l’autorité divine pour prendre la succession des apôtres ?

 

Y a-t-il un mouvement religieux à qui Dieu a remis le dépôt  de Sa Vérité pour notre XX1 siècle ?

 

 Une autre question s’impose. Y a-t-il un moyen pour identifier ce mouvement religieux qui doit poursuivre la mission des apôtres ?

 

 Les enjeux spirituels sont trop importants pour que Dieu n’ait  pas prévu le moyen de l’identifier.

 

 Tout d’abord, une démarche qui me parait évidente consiste à confronter l’enseignement des apôtres, donc la Parole Inspirée, au credo des prétendants à leur succession.

 

 On devrait non seulement retrouver des similitudes entre les deux doctrines, mais un enseignement identique à celui des apôtres.

 

 Et puis, il faut savoir que notre Dieu veille. Dans sa sagesse, depuis plusieurs siècles, Il a consigné dans les Ecritures des prophéties claires pour permettre l’identification de cette église.

 

C’est sans prétention, en toute humilité et sans esprit de clocher aucun, que sont présentés dans ce blog  des articles conçus avec sérieux et simplicité, qui proposent aux internautes une explication claire et réaliste des prophéties bibliques qui doivent être présentées avec force au monde, dans cette génération.

 

 Les fausses théories de Darwin qui prônent une humanité n'existant que par accident, se sont propagées sur la planète entière et sont devenues si populaires, qu’un nombre incalculable de personnes sincères ont été trompées.

 

 Les Ecritures affirment que Dieu a suscité un peuple pour rétablir la Vérité et rappeler aux habitants de la terre ses droits en tant que Créateur. 

 

 « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.»Apocalypse 14:6,7

 

 Le message d’apocalypse 14, annonçant que l’heure du jugement est venue, est donné au temps de la fin.

 

 Comme l'église des apôtres, l'église adventiste du 7e jour a été choisie pour porter ce message dans des contrées lointaines, au-delà des océans, afin que la terre entière entende le dernier avertissement au monde avant la fin de toutes choses.

 Le message du 1e ange invite les hommes à adorer Dieu, notre Créateur, qui a fait le monde et tout ce qu’il contient.

 

 Ce message  doit attirer l’attention de toute nation, tribu et langue sur la nécessité d’une étude approfondie de la Parole, en même temps que sur la vérité concernant le pouvoir qui a changé le Sabbat du 7e jour contre un faux sabbat. Le seul vrai Dieu a été renié, sa Loi mise de côté, l’institution sacrée de son Sabbat jetée dans la poussière et foulée au pied par l’homme. Le 4e commandement si claire, si explicite a été ignoré. 

 

 Tous ceux qui font l’effort d’étudier diligemment les Ecritures verront que la Loi de Dieu demeure immuable, éternelle et que son saint Sabbat durera d’âge en âge.»

 

Suite à la  proclamation de l’Evangile au monde entier, il s’ensuivra la formation d’un groupe nombreux, très nombreux de personnes qui seront convaincus de la validité du décalogue et s’appliqueront à l’observer.

 

 « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » Apocalypse 14:12

 

C’est plus qu’un simple pari, mais un rendez-vous que nous prenons avec l’histoire. Comme la prophétie relative à la statue du prophète Daniel et les autres se sont accomplies à la lettre, celle qui concerne l’émergence d’un mouvement religieux qui inondera la terre entière de l’Evangile Eternel sous l’influence de l’Esprit de Dieu, s’accomplira également.

 

 « Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement.»

 

    Je vous conseille particulièrement les articles : 

« Un livre fermé, maintenant ouvert » 

« Dieu a-t-il une église sur Terre en ces temps de la fin ? »

« Le Messie et la prophétie de Daniel »

 

 

Rappelons le à nos proches  



          Christ revient Bientôt

 


       

Bonne lecture à tous



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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:40

« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Esaïe 55 : 8-9)

 Il est impératif que chaque enfant de Dieu comprenne Ses voies.

Nous pensons en lignes droites et en points fixes, et nous nous déplaçons de manière linéaire, c’est à dire d’un point à un autre (nous commençons et terminons un livre, nous partons d’un point et arrivons à un point etc.). Mais Dieu ne pense pas en lignes droites, Il pense en cercles.

Il fait de nombreuses choses en même temps. Il est au début, au milieu et à la fin d’une multitude de choses et ceci dans le même instant. Par conséquent, Il ne pense pas les choses en termes de temps, Il existe en dehors du temps. La notion de temps n’est pas pertinente pour Lui, elle ne Le concerne pas.

L’intemporalité de Dieu est un réel problème pour nous.

Peut être que Dieu nous parle aujourd’hui dans notre vie, et nous en déduisons que ça va se réaliser aujourd’hui, ou du moins très rapidement. En général nous nous plaçons sur une échelle de temps.
Mais, Dieu nous parle peut être d’un point qui est encore loin dans notre futur. Tout simplement parce qu’il n’est pas concerné par le temps : Dieu ne mesure pas le temps, Il mesure la croissance!

Lorsque Dieu s’occupe de nous, Son but est notre croissance, notre maturité et notre préparation. Et cela implique toujours la mort à soi même!
Dieu nous attirera dans l’expérimentation du désert avec lui, pour nous permettre de grandir (mourir à nous-mêmes),
apprendre à Lui faire confianceou acquérir un plus grand discernement de Ses voies.
A cause de notre manière de penser, notre première question est toujours « Combien de temps cela va-t-il prendre? » Il ne s’agit pas ici d’un jeu. Mourir à soi même n’est jamais amusant. Dieu ne nous dira jamais combien de temps cela va prendre, parce qu’Il sait que si nous savions combien de temps cela va prendre, nous retiendrions notre souffle jusqu’à ce que ce soit terminé. Il ne veut pas que nous retenions notre souffle. Il veut que nous mourions!

Les choses n’ont pas besoin de se produire dans le temps ou l’espace réel pour être une réalité pour Dieu. Quand Il parle, c’est une réalité. Pour Lui, il n’y a aucune différence entre les deux. Ainsi, lorsque Dieu dit quelque chose dans votre vie, c’est une réalité. C’est déjà arrivé.Il y a simplement un temps nécessaire pour que ça se manifeste. Mais, ce qui est pour nous un déroulement du temps est en réalité un processus de croissance pour Dieu.

Pour nous, le résultat concret de tout cela est que Dieu a délivré une parole dans nos vies (même si nous devons être prudents et savoir, ce qui a été dit par Dieu, et ce qui ne l’a pas été). Grâce à ça, nous savons qu’Il a des plans merveilleux pour nous, et nous sommes exaltés, nous avons des désirs pour Dieu. Nous voulons faire toutes ces grandes choses dont Il nous a parlé dans l’intimité. Mais, très souvent ce que nous expérimentons est une énorme frustration parce que ces choses ne sont pas encore là !
Quand vous êtes frustrés, sachez que Dieu aime les gens frustrés. Il sait que vous êtes frustrés parce que vous vous sentez concernés. Comprenez également, que si rien ne se produit encore, c’est que Dieu mesure la croissance, pas le temps.

Le but de Dieu dans la relation qu’Il entretient avec nous, est de nous rendre conforme à l’image de Son Fils. Et pour atteindre ce but, Il prend autant de temps que nécessaire. De notre coté, nous voulons que tout arrive de suite, sans souffrances, sans douleurs ni sacrifices de notre part. Et la seule réponse de Dieu est : non, non, ce n’est pas comme ça que ça se passe, Je fais à Ma façon.

Quand Dieu nous parle, nous devons apprendre l’importance de ne rien faire. Cela semble être contradictoire, pourtant la plupart des choses que nous faisons avec Dieu (si nous les faisons avec droiture) sont une contradiction pour nous. (voir « Comment savoir si c’est Dieu »).

L’homme fut créé le sixième jour et sa première journée complète avec Dieu fut le jour du sabbat. Voilà d’où nous sommes partis, et c’est là que Dieu veut que nous restions. Nous devons apprendre l’importance de ne rien faire avant Dieu. C’est pourquoi le temps paisible avec Dieu est si important, vous n’avez rien à faire. Vous n’avez pas besoin de jeûner trois jours pour obtenir son attention, vous n’avez pas besoin de réciter de longues prières pour l’impressionner. Simplement, se reposer tranquillement en Sa présence et s’attendre à Lui. S’Il ne parle pas immédiatement, Il le fera plus tard. Mais vous, vous devez apprendre à attendre.
C’est une question de respect et de soumission de votre part. Dieu n’agit pas en fonction de votre temps, Il agit en fonction de Sa Volonté.
 Chaque fois qu’un croyant veut forcer Dieu et veut vraiment apprendre à le connaître, l’une des premières choses que Dieu va lui enseigner est Sa Souveraineté! Dieu agit en Son temps et selon Ses voies. La religion enseigne que l’homme est le créateur, et Dieu ce qu’il a créé. Les hommes attendent de lui qu’Il fasse ce qu’ils disent, quand ils le disent. Bien sûr, Il ne le fait pas. Mais ces personnes sont trop stupides et centrées sur leur propre déception pour comprendre cela.

Dieu opère également sur une fréquence sonore différente de la notre. Lorsque nous crions vers Lui, Il nous répond en chuchotant. Dieu veut que nous apprenions à être calme, même quand tout autour de nous est dans la tourmente. Le Psaume 46 commence par un séisme et un raz de marée et se termine avec Dieu nous disant « restez calme et soyez assurés que Je suis Dieu (et tout est sous contrôle, indépendamment de ce que vous voyez ou entendez) ».
Vous devez savoir toutefois, que
lorsque vous apprendrez comment demeurer dans le repos de Dieu, vous serez accusés de ne pas vous soucier de ce qui se passe autour de vous. Dans ce monde, ce n’est que si vous montrez de l’angoisse et de la douleur que l’on considèrera que vous vous souciez vraiment de ce qui se passe. Cependant dans le Royaume de Dieu, l’anxiété montre simplement que vous êtes stupide. Après tout, n’êtes vous pas censés être en relation avec le Prince de Paix?

Dieu aime nous emmener dans des moments d’intimité avec Lui. Dans chacune de ces périodes il y a deux points précis que nous devons apprendre à repérer. Le premier est la soumission, le second l’obéissance.
Cet ordre est nécessaire pour que nous puissions tirer bénéfice de sa présence. Nous devons apprendre à connaître Qui Il est, dans la soumission, et ensuite être prêt à obéir. C’est dans cette position qu’Il peut nous toucher et nous pouvons ainsi être changés. Sachez que Dieu aime toucher Ses enfants quand ils sont dans cette position, rien que pour pouvoir les regarder Lui répondre.

L’expérience du désert.

Dieu travaille en nous de deux manières différentes : par des manifestations visibles et des manifestations cachées. Dieu aime se manifester Lui même à nous, et quand Il le fait, Il nous béni. Mais Dieu n’est pas seulement comme ça. Quand Il se cache à nous, Il est en train de construire quelque chose à l’intérieur de nous, et ça, c’est beaucoup plus important. Dieu se cache parfois, ce qui peut être terrifiant (Psaume 104 :29), mais nous avons besoin de savoir qu’Il aime se cacher. (Esaie 45 :15)

Le plus important à savoir sur Dieu quand Il Se cache, c’est qu’Il est juste à coté de nous. Il se cache à notre vue humaine, et nous apprend à savoir comment le voir Lui. C’est comme un jeu de cache-cache avec vos enfants. Vous laissez toujours visible, une petite partie de vous, ils ne sont donc pas effrayés et peuvent vous trouver . D’ailleurs, c’est ce que vous voulez, qu’ils vous trouvent, parce que vous aimez leur regard quand ils vous trouvent.

Quand Dieu se manifeste, l’expérience peut être physique, elle sera plus certainement émotionnelle. Il touche notre corps et notre âme. Mais quand Il est caché, Il touche notre esprit.
Quand Il est caché, nous ne pouvons pas le voir avec nos yeux, ni le ressentir avec nos émotions. Et c’est à ce moment là qu’il essaye de nous apprendre à le voir dans notre esprit humain, c’est ainsi que nous pouvons savoir qu’Il est toujours là. Dieu veut désespérément nous apprendre la différence entre notre corps qui connaît des expériences physiques, notre âme qui ressent les émotions, et notre esprit qui peut croire, savoir, se reposer, même quand nous ne pouvons pas voir ou ressentir.

Dieu aime se cacher, parce qu’Il veut être notre lieu secret. Il ôtera les éléments extérieurs dans lesquels nous nous confions pour nous donner quelque chose de meilleur.
Avec les manifestations, Il travaille de l’extérieur vers l’intérieur.
Quand Il se cache, Il travaille de l’intérieur vers l’extérieur et c’est ce qu’Il préfère. Travailler de l’intérieur vers l’extérieur.
Il veut toucher votre esprit.
Il veut ôter le visible pour créer une nouvelle vision, une vision élevée à l’intérieur de vous.

Dans l’église traditionnelle d’aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes déçues, appelant dans les pleurs des manifestations. Elles sont frustrées parce qu’elles ne les voient pas ( pas les vraies en tout cas). Dieu se cache d’elles pour leur donner quelque chose de meilleur. Mais elles ne comprennent pas Ses voies, alors elles vont simplement aller de lieu en lieu à la recherche de ces manifestations.
Elles disent « Je veux connaître ta présence, Seigneur » et « Je veux te voir agir ». Mais Dieu dit, « Si vous croyiez vraiment en votre esprit, vous sauriez que je suis là, malgré les circonstances ». Ceux qui sont dirigés par leur âme, ont besoin de sentir et voir, mais l’homme spirituel connaît la vérité et il en fait partie.

Ces manifestations ne sont ni fausses ni mauvaises! Pas les vraies en tout cas. Ce que nous devons comprendre, c’est que ces manifestations sont simplement un élément du cycle que Dieu utilise pour nous amener dans son intimité.
Les gens expérimentent Sa présence. Il désire alors les emmener dans une marche plus profonde avec Lui et se cache pour leur permettre d’apprendre à Le voir dans leur esprit. Mais beaucoup de personnes sont rebelles à ce cycle. Elles ne veulent que les manifestations. Dieu veut les amener au-delà de celles-ci, mais elles veulent tout simplement rester là où elles sont.

Dans Matthieu 17 Jésus fut transfiguré. Son apparence changea et il se tint au sommet de la montagne, parlant avec Elie et Moïse. Quelle grande manifestation ! Pierre était enchanté. Et qu’a t’il voulu faire? Monter des tentes et rester là.
Mais Dieu dit, non. Il avait de meilleures choses en réserve pour Pierre, des choses plus profondes, plus importantes, des éléments de survie.

Nombre de personnes expérimentant une forme de manifestation de la présence de Dieu, connaissent ensuite un passage à vide. Et, c’est très souvent une expérience de désert où Dieu leur est caché.
Beaucoup d’entre elles ne savent pas que c’est là la meilleure place, et certaines qui ont connu des temps de manifestation, jusqu’à un certain point , en sont encore à courir après les manifestations. Elles sont encore dans la recherche d’expériences charnelles.
Mais au lieu de ça, Dieu veut qu’elles trouvent la profondeur de leur esprit humain. Nombre d’entre elles sont tellement frustrées de la sécheresse et de la futilité de leurs recherches qu’elles s’éloignent de Dieu en toutes choses. Elles n’ont jamais compris que Dieu voulait les amener plus loin dans l’esprit.

En règle générale, lorsque les manifestations s’arrêtent, les leaders des églises sont condamnés. Les gens ne comprennent pas que si ces manifestations sont réelles, alors les hommes ne peuvent ni les briser ni les éloigner.
Ceux qui sont sages saisiront simplement l’opportunité d’aller plus loin avec Dieu. Ceux qui ne le sont pas, continueront à chercher des manifestations, et dans bien des cas, leurs désirs de manifestations les conduiront dans des relations destructrices avec des esprits cachés.

Dans cette phase, Dieu utilise les manifestations pour attirer votre attention, pour vous passionner pour Lui. Puis, Il éloigne ces manifestations et vous laisse dans le désert, où il n’y a absolument rien. Et comme si ça ne suffisait pas, il se cache à vous. Et Il fait tout cela car il veut vous donner quelque chose de meilleur. Quel paradoxe !!

Mais si vous luttez avec ça, regardez à Jésus. Il est notre modèle.
Dans Luc 3 il goûte pleinement et publiquement, une visitation du père. Le Saint Esprit descend sous la forme corporelle d’une colombe, et la voix de Dieu, entendue par toutes les personnes présentes, dit :
 « Celui ci est Mon Fils bien aimé, écoutez Le. » Et qu’est ce qui se passe immédiatement après? Jésus est emmené par l’Esprit dans le désert, et pendant les 40 jours qui vont suivre, Dieu a Son Fils pour Lui tout Seul.
Pas de distractions, pas de confort, rien. Juste Jésus et le Père prenant du temps ensemble dans le désert. Jésus dans son humanité est dépendant du Père. Le Père, L’aime, Le soutien, Le fortifie, se révèle à Lui, Le prépare, Le touche, et L’emmène de plus en plus profondément en Lui.

Il veut faire la même chose avec nous. Il attirera notre attention par des manifestations, mais ensuite Il désire nous faire entrer dans le désert, où Il nous a tout entier pour Lui. En réalité, Il nous séduit avec des manifestations, et peut ainsi nous attirer dans le désert où nous sommes seuls avec Lui. C’est là que commence la véritable histoire d’amour.
Le problème c’est que notre corps et notre âme crient de douleur, ils ne veulent pas perdre la domination qu’ils ont. Mais si nous comprenons ce que Dieu est en train de faire, notre être spirituel est attisé, il est prêt à fêter les agapes avec Dieu.
Ce changement brusque peut aussi être source de confusion et de peur. A un moment nous sommes dans les manifestations (c’est comme être sur une plage à Hawaï, assis sous un cocotier, un cocktail à la main) puis, tout à coup, Dieu est caché (maintenant vous êtes dans un désert inconnu, brûlant, aride, vous avez faim, vous avez soif, et il n’y a rien en vue). C’est très inconfortable et vous n’aimez pas ce lieu, alors vous commencer à fouiner tout autour, à chercher de nouveau Hawaï : à débusquer les manifestations.

Le désert est une retraite dans le cœur de Dieu. Il vous a attiré dans un lieu d’intimité, où Il peut se révéler à vous, vous enseigner certaines choses sur Lui-même. Dieu peut faire tout ce qu’Il veut. Il peut remplir votre âme de manifestations et vous vous sentirez vraiment bien.
Il désire votre esprit pour l’élever et le conduire. Dans le désert Dieu veut enlever tout ce qui conforte votre âme. Il veut voir votre âme s’élever afin que vous ne soyez plus conduits par ce que vous voyez ou sentez. Maintenant nous sommes conduits par ce que nous connaissons dans notre esprit. Dieu vous conduit au désert pour toucher votre esprit.

Dieu vous emmène au désert pour être seul avec vous. Il veut prendre soin de vous. Vous prouver qu’Il peut le faire. C’est personnel.
Il veut vous parler tendrement, Il veut vous donner votre héritage, et Il veut vous voir réunis (Osée 2:14-15). Ces choses ne peuvent naitre que par l’expérience du désert.

Lorsque Israël quitta l’Egypte, il prit avec lui les richesses des Egyptiens. C’était leurs manifestations. Lorsqu’ils se retrouvèrent dans leur expérience du désert, l’or était inutile. Dieu les mit dans un lieu où ils étaient seuls avec Lui, un endroit où ils devaient apprendre à Lui faire confiance. Mais ils étaient charnels. Ils ont refusé de lui faire confiance. Ils ont étouffé la confiance. C’est pour ça qu’ils ont mis 40 ans pour rentrer dans la terre promise. Dieu a du attendre la génération suivante pour que la signification du désert soit comprise. Ils apprirent à faire confiance à Dieu et à marcher avec Lui. Ainsi la sortie de l’expérience du désert débouche sur l’entrée en Canaan. Dans Luc 4 la sortie de l’expérience du désert par Jésus débouche sur la puissance, le ministère dirigé par l’Esprit Saint.

C’est la fin du cycle. Dieu vous a conduit au point ou vous ne vivez plus dans votre âme mais dans votre esprit. Dans votre esprit vous pouvez voir Dieu, Lui faire confiance et demeurer en Lui quelques soient les difficultés du moment que vous traversez. Votre esprit n’est jamais troublé. Il n’y a aucune différence entre un bon jour et un mauvais jour, vous vous reposez en Dieu, et la force que vous avez dans votre esprit vous permet d’aimer le bon jour ou de supporter le mauvais jour, parce qu’en fin de compte, c’est la même chose pour vous, simplement un autre jour en Dieu.

Et quand l’homme spirituel domine, la volonté de Dieu est la seule chose qui compte. Votre être spirituel veut plaire à Dieu. Dans Actes 21:10-14, le Saint Esprit à travers le prophète Agabus, prévient Paul des souffrances qu’il connaîtra s’il retourne à Jérusalem. Mais Paul ne bronche pas. Son être spirituel n’est pas troublé parce qu’il vit dans l’esprit.

Finalement, dans 1 Jean 2:20,27 il est dit : « Vous, au contraire, vous avez reçu le Saint-Esprit, dont celui qui est saint vous a oints, et vous connaissez tous la vérité… Quant à vous, l’Esprit dont vous avez été oints par le Christ demeure en vous. Vous n’avez donc pas besoin que l’on vous instruise, car cet Esprit dont vous avez été oints vous enseigne tout. Ce qu’il enseigne est vrai, il ne ment pas. Restez donc attachés à cet enseignement tel que vous l’avez reçu de l’Esprit. »
Quand nous répondons à Dieu dans notre expérience du désert, Il nous donne cette onction intérieure. Toutes les expériences vécues dans le désert préparent cette onction. Notre être spirituel vit dans la présence permanente de Dieu. La révélation que nous recevons de Dieu pendant ces temps nous soutiendra dans toutes les circonstances de notre vie.

Quand nous sommes dans le désert avec Dieu, Il nous donne l’eau qui est cette source qui jaillira de nos vies pour toujours. Nous et ceux qui sont autour de nous, avons la possibilité de boire à cette source aussi souvent que nous le désirons ou en avons besoin (Jean 4:14). L’onction qui demeure en vous est formée de toute la vérité que Dieu a déposée dans votre cœur, parce que vous Lui avez répondu avec foi et soumission dans le désert. Ces fleuves d’eau couleront du plus profond de vous jusqu’à la fin de votre vie. (Jean 7:38)

Alors ne craignez pas les temps de sécheresse. Cherchez-les, demandez-les, et accueillez-les à bras ouverts.
Nous revenons ici à la case départ.
Ce n’est pas la religion, ce n’est pas le « dites moi ce que je veux entendre » que vous trouvez dans l’église traditionnelle.
Nous parlons encore ici, d’avoir une véritable et réelle expérience de relation personnelle avec Dieu. C’est toujours le même message mais inscrit plus profondément en Dieu.

Arrêtez de courir après les manifestations. Vous n’avez pas besoin de vivre en permanence la présence de Dieu. Vous n’avez pas besoin de le voir travailler en permanence. Vous avez besoin de faire l’expérience de Dieu dans le désert, c’est tout. Simplement vous et Dieu. Laissez Le vous aimer. Laissez Le se révéler Lui même à vous, vous éblouir et vous conduire au désert, où Il pourra charmer votre esprit et tuer votre chair

 The Ways of God - The Desert Experience

 Ken Brown

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 11:25

Les visées de la papauté

L’attitude des protestants envers l’Eglise de Rome est infiniment plus favorable aujourd’hui qu’autrefois.

Dans les pays où le catholicisme est en minorité, et où il se fait conciliant pour étendre son influence, l’indifférence est de plus en plus grande à l’égard des doctrines qui le séparent des églises réformées.  

On en vient même à penser qu’en définitive les divergences sur les questions vitales ne sont pas aussi considérables qu’on l’avait supposé, et que certaines concessions de la part du protestantisme permettraient une entente avec la hiérarchie.  

Il fut un temps où les protestants attachaient une grande valeur à la liberté de conscience acquise à grand prix.

Ils inculquaient à leurs enfants l’idée que la recherche d’un accord avec Rome équivalait à une infidélité à l’égard de Dieu. Combien les choses ont changé!

Les défenseurs de Rome prétendent que leur Eglise a été calomniée, et le monde protestant est enclin à les croire.  

Plusieurs déclarent qu’il est injuste de tenir l’Eglise   d’aujourd’hui responsable des abominations et des absurdités qui ont souillé son règne pendant les siècles d’ignorance et de ténèbres.

Ils attribuent sa cruauté à la barbarie des temps, et affirment que sous l’influence de la civilisation moderne elle a changé de sentiments.

On oublie la prétention à l’infaillibilité maintenue par la hiérarchie au cours de huit siècles, prétention qui, loin d’être abandonnée, a été proclamée au dix-neuvième siècle avec plus d’éclat que jamais.  

Comment la curie romaine pourrait-elle renoncer aux principes qui l’ont régie au cours des siècles passés puisque, à l’en croire, l’Eglise n’a “jamais erré” et que, selon les Ecritures, elle “n’errera jamais”?

Jamais l’Eglise n’abandonnera sa prétention à l’infaillibilité.

Tout ce qu’elle a fait contre ceux qui refusaient d’accepter ses dogmes, elle le considère comme légitime. N’agirait-elle pas de même si l’occasion s’en présentait?  

Que viennent à tomber les restrictions qui lui sont actuellement imposées par les gouvernements; que Rome vienne à recouvrer son ancienne puissance, et l’on ne tardera pas à voir se réveiller son esprit tyrannique et ses persécutions.

Un auteur connu s’exprime comme suit touchant l’attitude de la hiérarchie papale à l’égard de la liberté de conscience et des dangers que fait courir le succès de sa politique en particulier aux Etats-Unis:

“Il ne manque pas de gens enclins à attribuer au fanatisme ou à l’enfantillage les craintes qu’inspirent les progrès frappants du catholicisme aux Etats-Unis. Ces personnes ne voient rien dans le caractère et l’attitude du romanisme qui soit contraire à nos libres institutions, et elles n’aperçoivent rien de bien menaçant dans ses progrès. Comparons donc quelques-uns des principes fondamentaux de notre gouvernement avec ceux de l’Eglise catholique.

”La Constitution des Etats-Unis garantit la liberté de conscience. Rien n’est plus précieux ni plus fondamental.

Le   pape Pie IX, dans son encyclique du 15 août 1854, dit ceci: “Les doctrines absurdes, erronées ou extravagantes favorables à la liberté de conscience sont une erreur pestilentielle, une peste des plus redoutables pour un Etat.” Le même pape, dans son encyclique du 8 décembre 1864, “anathématise ceux qui réclament la liberté de conscience et de culte”, ainsi que “ceux qui dénient à l’Eglise le droit de se servir de la force”.

”Le ton pacifique de Rome aux Etats-Unis n’implique pas nécessairement un changement de convictions. Elle est tolérante là où elle est impuissante.

L’évêque O’Connor a dit: “La liberté religieuse n’est tolérée que jusqu’au moment où l’on pourra faire le contraire sans péril pour le monde catholique.”

L’archevêque de Saint-Louis dit, d’autre part: “L’hérésie et l’incrédulité sont des crimes; aussi, dans des pays chrétiens, comme l’Italie et l’Espagne, par exemple, où chacun est catholique, et où la religion catholique fait essentiellement partie des lois, elles sont punies à l’égal des autres crimes.”

”Tout cardinal, archevêque et évêque de l’Eglise catholique prête au pape un serment de fidélité, serment dans lequel se trouvent les paroles suivantes: “Je persécuterai et poursuivrai de toutes mes forces les hérétiques, les schismatiques, et tous les rebelles à notre dit seigneur [le pape] ou à ses successeurs.””

Il est vrai qu’il y a dans la confession catholique des chrétiens authentiques. Des milliers de membres de cette église servent Dieu au plus près de leur conscience et de leurs lumières. Comme on ne leur permet pas de lire l’Ecriture, ils ne peuvent connaître la vérité. Ils n’ont jamais vu le contraste existant entre un culte spontané et l’accomplissement d’une série de cérémonies. Dieu entoure d’une tendre compassion ces âmes instruites, malgré elles, dans une foi erronée et trompeuse. Il veillera à ce que des rayons de   lumière dissipent les ténèbres qui les enveloppent; il leur révélera la vérité telle qu’elle est en Jésus, et elles se rangeront un jour en grand nombre parmi son peuple.

Mais le catholicisme, en tant que système, n’est pas plus près de l’Evangile maintenant qu’à aucune autre période de son histoire. Si les églises protestantes n’étaient pas plongées dans de profondes ténèbres, elles discerneraient les signes des temps.

L’Eglise romaine poursuit de vastes projets. Elle use de tous les moyens pour élargir le cercle de son influence et accroître sa puissance en prévision d’un combat acharné pour reprendre le sceptre du monde, rétablir la persécution et renverser tout ce que le protestantisme a établi.

Le catholicisme gagne du terrain de tous côtés. Voyez le nombre croissant de ses églises et de ses chapelles dans les pays protestants. Considérez la popularité dont jouissent, en Amérique, ses collèges et ses séminaires que fréquente une nombreuse jeunesse protestante. Considérez le développement du ritualisme en Angleterre et le grand nombre de transfuges qui passent dans les rangs du catholicisme.

Ces faits devraient inquiéter tous ceux qui apprécient les purs principes de l’Evangile.

 

Les protestants ont fraternisé avec le papisme; ils lui ont fait des concessions dont les catholiques sont eux-mêmes surpris, et qu’ils ne comprennent pas. Ils ferment les yeux sur la vraie nature du romanisme ainsi que sur les dangers qu’entraînerait sa suprématie.

Les gens doivent être réveillés en vue d’enrayer les progrès de ce redoutable ennemi de nos libertés civiles et religieuses.

 

Beaucoup de protestants s’imaginent que la religion catholique n’est pas attrayante et que son culte ne se compose que d’une série de cérémonies fastidieuses. C’est une erreur.

Bien qu’elle repose sur une base fausse, ce n’est pas une imposture grossière. Le cérémonial de l’église romaine est des plus impressionnants. Sa pompe et ses rites solennels fascinent les sens et imposent le silence à la raison et à la conscience. Ses églises magnifiques, ses processions grandioses, ses autels dorés, ses riches reliquaires, ses œuvres d’art et ses sculptures exquises charment les yeux et ravissent les amateurs du beau. L’oreille est captivée par une musique sans égale. Les puissants accords des orgues accompagnés de chœurs de voix d’hommes, et dont les sonorités sont répercutées par les voûtes des grandes cathédrales, tout cela berce les âmes dans l’adoration et le recueillement. Mais cette pompe et cette splendeur extérieure, qui trompent les aspirations des âmes meurtries par le péché, trahissent une corruption intérieure. La religion du Christ n’a pas besoin de tant de mise en scène pour la recommander. A la lumière de la croix, le vrai christianisme paraît si pur et si attrayant qu’il n’a pas besoin d’appâts extérieurs pour en rehausser la valeur. La beauté de la sainteté, l’esprit doux et paisible qui a du prix devant Dieu lui suffisent.

L’éclat du style n’est pas nécessairement l’indice de pensées pures et nobles. Des hommes égoïstes et sensuels peuvent avoir un goût exquis et de hautes conceptions artistiques. Aussi Satan s’en sert-il pour faire oublier aux humains les besoins de leur âme, pour leur faire perdre de vue la vie future, les détourner de leur puissant Protecteur et les engager à ne vivre que pour ce monde.

Une religion tout extérieure est attrayante pour le cœur naturel. Le faste et les cérémonies du culte catholique ont une puissance de séduction et de fascination qui pousse une foule de personnes sentimentales à considérer l’Eglise de Rome comme la porte même du ciel. Seuls ceux qui ont posé le pied sur le Rocher de la vérité et dont le cœur est régénéré par l’Esprit de Dieu sont à l’abri de son influence. Des milliers d’âmes, ne connaissant pas le Sauveur par une expérience vivante, accepteront les formes d’une piété dépourvue de force morale. C’est là, du reste, la religion qui plaît à la multitude.

La prétention de l’Eglise au droit de pardonner est pour beaucoup d’âmes un encouragement au péché. La confession, sans laquelle elle n’accorde pas son pardon, tend également à autoriser le mal. Celui qui fléchit les genoux devant un homme pécheur et lui révèle les pensées et les secrètes fantaisies de son cœur dégrade sa virilité et avilit les instincts les plus nobles de son âme. En dévoilant les péchés de sa vie à un prêtre, c’est-à-dire à un mortel sujet à l’erreur—quand il n’est pas adonné au vin et à l’impureté—l’homme échange sa noblesse morale contre une flétrissure. Et comme le prêtre est pour lui le représentant de la divinité, son idée de Dieu est ravalée au niveau de l’humanité. Cette confession dégradante d’homme à homme est la source cachée d’une bonne partie des maux qui affligent le monde et le mûrissent pour sa destruction finale. Néanmoins, pour celui qui aime ses vices, il est plus agréable de se confesser à un mortel comme lui que d’ouvrir son cœur à Dieu. La nature humaine préfère subir une pénitence plutôt que d’abandonner le péché; il est plus facile de mortifier sa chair par le cilice et les chardons que de crucifier ses passions. Le cœur naturel préférera bien des jougs blessants à celui de Jésus-Christ.

Il y a une ressemblance frappante entre l’Eglise de Rome et le judaïsme des jours de Jésus. Bien que foulant secrètement aux pieds tous les principes de la loi divine, les Juifs en observaient rigoureusement les préceptes extérieurs qu’ils surchargeaient de pratiques et de traditions d’une observance pénible et tracassière.

De même que les Juifs se disaient respectueux de la loi, de même les romanistes prétendent l’être de la croix.

Ils glorifient le symbole des souffrances de Jésus-Christ tout en reniant par leur vie celui qui est représenté par ce symbole.

Les catholiques placent des croix sur leurs églises, sur leurs autels et sur leurs vêtements. Partout la croix du Sauveur est visiblement honorée et révérée, tandis que ses enseignements sont ensevelis sous une masse de traditions puériles, de fausses interprétations et de rites fastidieux.

Les paroles du Sauveur concernant les Juifs fanatiques s’appliquent avec plus de force encore aux chefs de l’Eglise catholique romaine: “Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes; mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.” Les âmes consciencieuses tremblent jour et nuit à la pensée d’avoir offensé Dieu, tandis qu’un bon nombre des dignitaires de l’Eglise vivent dans le luxe et les plaisirs sensuels.

Le culte des images et des reliques, l’invocation des saints et les honneurs rendus au pape sont des pièges de Satan dirigeant les esprits loin de Dieu et de son Fils.

En vue de consommer la ruine des âmes, l’adversaire détourne leur attention du seul être capable d’assurer leur salut et donne des substituts à celui qui a dit: “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.”

L’effort constant de l’ennemi tend à fausser le caractère de Dieu, la nature du péché et l’enjeu véritable du plan du salut. Par ses sophismes, il atténue les exigences de la loi divine et encourage le péché. Il donne de Dieu une conception qui le fait craindre et haïr plutôt qu’aimer. Attribuant à Dieu la cruauté de son propre caractère, il incorpore la haine à des systèmes religieux et à diverses formes de culte. Des esprits ainsi aveuglés, Satan fait ses instruments dans sa guerre contre Dieu. Par cette perversion des attributs de la divinité, les nations païennes en sont venues, pour apaiser la divinité, à pratiquer des sacrifices humains et d’autres atrocités tout aussi horribles.

L’Eglise romaine, qui a réuni les cérémonies du paganisme à celles du christianisme, et qui, comme le paganisme, a dénaturé le caractère de Dieu, a eu recours à des pratiques non moins cruelles et révoltantes.

Au temps de sa suprématie Rome recourait à la torture pour contraindre les gens à souscrire à ses doctrines.

Aux réfractaires, elle réservait le bûcher. Elle organisa des massacres sur une échelle dont l’étendue ne sera connue qu’au jour du jugement.

Sous la direction de Satan, leur maître, les dignitaires de l’Eglise étudiaient les moyens de garder leurs victimes en vie aussi longtemps que possible tout en leur infligeant des souffrances extrêmes. Dans bien des cas, le procédé était répété jusqu’à la dernière limite de l’endurance humaine, au point que, la nature finissant par céder, la victime accueillait la mort comme une douce délivrance.

Tel était le sort de quiconque osait résister à Rome. Pour ses adhérents, elle avait la discipline du fouet, de la faim et de toutes les austérités corporelles concevables. Pour s’assurer les faveurs du ciel, les pénitents violaient les lois de Dieu régissant la nature. On les engageait à rompre des liens que Dieu avait formés pour embellir le séjour de l’homme sur la terre.

Les cimetières contiennent des millions de victimes qui ont passé leur vie en vains efforts pour étouffer en eux les affections naturelles et réprimer, comme coupables aux yeux de Dieu, toute pensée et tout sentiment de sympathie envers leurs semblables.

 

Celui qui désire prendre sur le vif la cruauté de Satan manifestée des siècles durant, non pas chez ceux qui n’ont jamais entendu parler de Dieu, mais au centre même de la chrétienté, n’a qu’à lire l’histoire du romanisme. C’est par ce système colossal de séduction que le prince des ténèbres a réalisé son dessein de déshonorer Dieu et de plonger les hommes dans le malheur. En voyant comme il a réussi à se déguiser et à atteindre son but par les chefs de la hiérarchie romaine, on comprend mieux son antipathie pour les Ecritures. En effet, la Bible révèle à ceux qui la lisent la miséricorde et l’amour de Dieu; elle les amène à comprendre que le Père céleste n’impose à l’homme aucune de ces souffrances, mais qu’il lui demande seulement un cœur humilié et contrit, un esprit humble et obéissant.

La vie de Jésus ne montre pas que, pour se préparer à aller au ciel, il soit utile de s’enfermer dans un monastère. Le Christ n’a jamais demandé à ses disciples d’étouffer les sentiments d’affection et de sympathie. Son cœur débordait d’amour. Plus on approche de la perfection morale, plus on devient sensible, plus on a le sentiment de son péché, plus grande est la sympathie qu’on éprouve pour les affligés.

Le pape se dit le vicaire de Jésus-Christ; mais en quoi son caractère se rapproche-t-il de celui du Sauveur? Le Christ a-t-il jamais fait emprisonner ou torturer des gens pour ne l’avoir pas reconnu comme Roi du ciel?

A-t-il jamais condamné à mort ceux qui ne le recevaient pas? Lorsqu’un jour un village samaritain refusa l’hospitalité à Jésus, l’apôtre Jean, rempli d’indignation, s’écria: “Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?” Jésus, jetant sur son disciple égaré un regard de compassion, lui répondit: “Le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver.” Combien différents sont les sentiments de son soi-disant vicaire!

L’Eglise romaine se présente aujourd’hui devant le monde sous un air de candide innocence et couvre d’apologies le récit de ses cruautés. Mais sous sa livrée chrétienne, elle est inchangée. Tous les principes professés autrefois par la papauté sont encore les siens.

Elle conserve des doctrines inventées dans les siècles les plus enténébrés. Que personne ne s’y trompe. La papauté à laquelle le monde protestant est aujourd’hui si enclin à rendre hommage est encore celle qui dominait sur le monde aux jours de la Réformation, alors que des hommes de Dieu dénoncèrent ses iniquités au péril de leur vie.

Elle maintient toujours les prétentions orgueilleuses qui la poussèrent à s’élever au-dessus des rois et des princes, comme à se réclamer des prérogatives de la divinité.

Elle n’est ni moins cruelle ni moins despotique qu’aux jours où elle supprimait la liberté humaine et livrait à la mort les saints du Très-Haut.

La papauté est exactement ce que la prophétie a dit d’elle: l’apostasie des derniers jours.

Sa tactique consiste à se présenter sous le déguisement qui convient le mieux à ses desseins; mais sous les dehors variés du caméléon, elle conserve toujours le venin du serpent. “On n’est pas tenu de garder la foi jurée à des hérétiques ou à des suspects d’hérésie”, dit-elle. Son histoire millénaire est écrite avec le sang des saints: comment la reconnaître comme un membre de la famille chrétienne?

Ce n’est pas sans raison que l’on a affirmé dans les pays protestants que le catholicisme diffère moins du protestantisme que par le passé. Il y a eu un changement, mais ce n’est pas le fait de la papauté.

Le catholicisme ressemble, en effet, beaucoup au protestantisme actuel; mais c’est parce que celui-ci s’est écarté de ses origines.

Dans la mesure où les églises protestantes ont recherché la faveur du monde, elles ont été aveuglées par une fausse charité. Pourquoi, disent-elles, le bien ne sortirait-il pas du mal? Finalement, elles en viennent à attendre du mal de tout ce qui est bien.

Au lieu de se lever pour la défense de la vérité “transmise aux saints une fois pour toutes”, elles s’excusent auprès de Rome de l’opinion défavorable qu’elles ont eue d’elle, et lui demandent pardon de leur bigoterie.

Beaucoup, même parmi ceux qui n’ont pas de Rome une opinion favorable, redoutent peu sa puissance et son influence.

Plusieurs affirment que les ténèbres intellectuelles et morales du Moyen Age favorisaient ses dogmes, ses superstitions et son oppression, mais que les lumières supérieures des Temps Modernes, telles la diffusion générale des connaissances et la largeur de nos vues en matière religieuse, bannissent le danger d’un réveil de l’intolérance et de la tyrannie.

On se rit de l’idée que le retour d’un tel état de choses soit possible.

Il est vrai que notre génération est favorisée de grandes lumières intellectuelles, morales et religieuses. Des pages ouvertes du Livre de Dieu, un flot de vérité a jailli sur le monde. Mais il ne faut pas oublier que plus grande est la lumière, plus profondes sont les ténèbres de ceux qui la rejettent ou la pervertissent.

Une étude de la Parole de Dieu faite avec prière montrerait aux protestants la vraie nature de la papauté et les pousserait à l’éviter avec soin; mais beaucoup sont tellement sages à leurs propres yeux qu’ils ne voient pas la nécessité de demander humblement à Dieu de les conduire dans la vérité.

Bien qu’ils soient fiers de leurs lumières, ils ne connaissent ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. Désireux de tranquilliser leur conscience de quelque façon, ils cherchent à cet effet les moyens les moins spirituels et les moins humiliants. Ils désirent trouver une méthode leur donnant la possibilité d’oublier Dieu tout en paraissant l’honorer. Le catholicisme répond exactement à leurs besoins. Il est, en effet, conforme aux aspirations de deux classes de gens entre lesquelles se répartit à peu près toute l’humanité: ceux qui veulent se sauver par leurs mérites, et ceux qui veulent se sauver dans leurs péchés. C’est là le secret de sa puissance.

L’histoire prouve qu’un temps d’ignorance et de ténèbres a été favorable à la papauté.

L’avenir montrera qu’un siècle de grandes lumières intellectuelles lui est également propice.

Dans les siècles passés, alors que le monde n’avait pas accès à la Parole de Dieu, des milliers tombaient dans les pièges de Rome, faute de voir les filets tendus sous leurs pas. De nos jours, beaucoup de gens, éblouis par les théories d’une “fausse science”, ne discernent pas le piège et y tombent aussi aisément que s’ils étaient aveugles.

Dieu veut que nous considérions nos facultés intellectuelles comme un don de notre Créateur et que nous les mettions au service de la vérité et de la justice. Mais lorsqu’on se livre à l’orgueil et à l’ambition et que l’on met ses théories au-dessus de la Parole de Dieu, l’intelligence peut faire plus de mal encore que l’ignorance.

Ainsi, la fausse science de nos jours, qui sape la foi aux Ecritures, contribuera tout autant à préparer le chemin aux succès futurs de la papauté, avec ses cérémonies pompeuses, que les ténèbres du Moyen Age.

Dans le mouvement qui se dessine aux Etats-Unis pour assurer l’appui de l’Etat aux institutions et aux usages de l’Eglise, les protestants emboîtent le pas derrière les romanistes.

Il y a plus: ils ouvrent à la papauté la porte qui lui permettra de retrouver en Amérique la suprématie qu’elle a perdue en Europe.

Et ce qui rend ce mouvement plus significatif, c’est le fait que son but principal consiste à imposer l’observation du dimanche, institution qui émane de Rome, et qu’elle considère comme le signe de son autorité.

Le désir de se conformer aux coutumes du monde et de vénérer des traditions humaines au lieu des commandements de Dieu pénètre dans les églises protestantes et les pousse à faire en faveur du dimanche ce que la papauté a fait avant elles.

Ce désir correspond à l’esprit de Rome.

Si le lecteur veut se rendre compte des moyens qui seront mis en œuvre dans le conflit qui se prépare, il n’a qu’à lire l’histoire des mesures employées par Rome à cet effet au cours des siècles passés. S’il désire savoir comment papistes et protestants traiteront ceux qui méconnaîtront leurs dogmes, qu’il s’instruise sur la manière dont Rome a traité le sabbat de l’Eternel et ses défenseurs.

Des édits royaux, des décisions de conciles généraux, des ordonnances de l’Eglise appuyées par le pouvoir séculier, tels sont les moyens qui furent employés pour donner à une fête païenne une place d’honneur dans le monde chrétien. La première disposition légale en faveur du dimanche fut l’édit de Constantin. Aux termes de cet édit, les habitants des villes devaient se reposer “au jour vénérable du soleil”, tandis que les gens de la campagne pouvaient vaquer à leurs occupations ordinaires. Bien que cet édit fût virtuellement païen, il fut promulgué par Constantin après son adhésion au christianisme.

Estimant sans doute que le décret impérial n’était pas suffisant pour suppléer à l’absence de tout ordre divin, l’évêque opportuniste de Césarée, grand ami et flatteur de l’empereur, prétendit que Jésus avait transféré le repos du sabbat au dimanche. Eusèbe reconnaît involontairement être incapable de produire un seul témoignage scripturaire en faveur de la nouvelle institution et signale les auteurs réels du changement, en ajoutant: “Tout ce qui devait se faire le jour du sabbat, nous l’avons transféré sur le jour du Seigneur.” L’argument en faveur du dimanche, quelque faible qu’il fût, servit néanmoins à enhardir les hommes à fouler aux pieds le sabbat de l’Eternel. Tous ceux qui désiraient pactiser avec le monde acceptèrent la fête populaire.

L’affermissement de la papauté et l’exaltation du dimanche progressent parallèlement.

Pendant quelque temps, les gens de la campagne continuèrent à s’occuper de leurs travaux en dehors des heures du culte, et le septième jour fut encore considéré comme le jour du repos. Mais, graduellement, un changement se produisit. On défendit aux magistrats, le dimanche, de prononcer aucun jugement sur des causes civiles. Bientôt les gens de toute catégorie reçurent l’ordre de s’abstenir de toute œuvre servile, sous peine d’amende pour les hommes libres, et de la flagellation pour les serviteurs. Plus tard, les dispositions de la loi exigèrent que les riches coupables abandonnassent la moitié de leurs biens et que, s’ils s’obstinaient à transgresser le dimanche, ils fussent réduits en servitude. Les gens des classes inférieures étaient punis d’un exil perpétuel.

On eut aussi recours aux miracles. On rapporte, entre autres, qu’un fermier, qui se disposait un dimanche à aller labourer et qui nettoyait sa charrue avec un outil de fer, vit cet outil s’attacher à sa main et y rester pendant deux ans, à sa grande douleur et à sa grande honte.

Plus tard, le pape ordonna aux curés de paroisse de réprimander les transgresseurs du dimanche et de les inviter à aller faire leurs prières à l’église sous peine des pires calamités pour eux et leurs voisins. Un synode ecclésiastique avança l’argument, si souvent employé depuis, même par des protestants, d’après lequel des gens travaillant le dimanche avaient été frappés par la foudre, ce qui prouvait que ce jour devait être le jour du repos. “Cela montre avec évidence, disaient les prélats, que grande doit être la colère de Dieu contre ceux qui profanent ce jour.” Un appel fut ensuite adressé aux prêtres, aux rois, aux princes et aux fidèles, les invitant à “faire tous leurs efforts pour que ce jour fût honoré comme il convenait et que, pour le bien de la chrétienté, il fût plus religieusement observé à l’avenir”.

Les décrets des conciles ne suffisant pas, on sollicita des autorités civiles un édit propre à jeter la terreur dans les cœurs, et à contraindre tout le monde à suspendre ses occupations le dimanche.

Dans un synode tenu à Rome, toutes les dispositions précédentes furent réitérées avec plus de force et de solennité, puis incorporées aux lois ecclésiastiques, et imposées par l’autorité civile dans presque toute l’étendue de la chrétienté.

Néanmoins, l’absence de toute autorité scripturaire en faveur de ce jour constituait une lacune embarrassante. Les fidèles contestaient à leurs conducteurs le droit de rejeter, pour honorer le jour du soleil, cette déclaration positive de Jéhovah: “Le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu.” D’autres expédients étaient nécessaires. Vers la fin du douzième siècle, un zélé propagateur du dimanche, visitant les églises d’Angleterre, rencontra de fidèles témoins de la vérité qui lui résistèrent. Il eut si peu de succès dans la défense de sa thèse qu’il quitta le pays en quête de meilleurs arguments. Ayant trouvé ce qu’il cherchait, il revint à la charge, et fut plus heureux. Il apportait avec lui un rouleau qu’il prétendait être descendu directement du ciel, qui contenait le commandement ordonnant l’observation du dimanche, accompagné de menaces terrifiantes à l’adresse des récalcitrants. Ce précieux document—aussi faux que l’institution qu’il était destiné à établir—était, disait-on, tombé du ciel à Jérusalem, sur l’autel de Saint-Siméon à Golgotha. En réalité, il provenait des officines pontificales, à Rome, où la fraude et les faux ayant pour but la prospérité de l’Eglise ont toujours été considérés comme légitimes.

Ledit rouleau interdisait tout travail depuis la neuvième heure (Trois heures de l’après-midi), le samedi, jusqu’au lundi au lever du soleil. Son autorité était, disait-on, attestée par plusieurs miracles. On racontait que des personnes travaillant après les heures prescrites avaient été frappées de paralysie. Un meunier qui faisait moudre son grain avait vu sortir, au lieu de farine, un torrent de sang, et la roue du moulin s’était arrêtée malgré la formidable pression de l’eau. Une femme qui avait mis sa pâte au four la ressortit sans qu’elle fût cuite, bien que le four fût très chaud. Une autre femme, qui était sur le point d’enfourner son pain le samedi à la neuvième heure et qui avait décidé d’attendre jusqu’au lundi, le trouva, le lendemain, cuit à point par la puissance divine. Un homme qui avait fait cuire du pain après la neuvième heure le samedi, eut la surprise, quand il le coupa le matin suivant, d’en voir sortir un flot de sang. C’est par des inventions et des absurdités de ce genre que les partisans du dimanche s’évertuaient à lui attribuer un caractère sacré.

En Ecosse et en Angleterre, on finit par obtenir une grande vénération pour le dimanche en lui adjoignant une partie de l’ancien sabbat. Mais la durée du temps à sanctifier variait. Un édit du roi d’Ecosse déclarait qu’il fallait considérer comme saint le samedi depuis midi, et que, “dès cette heure jusqu’au lundi matin, personne ne devait s’occuper d’affaires séculières”.

En dépit de tous les efforts faits en vue d’établir la sainteté du dimanche, des papistes eux-mêmes reconnaissaient publiquement la divine autorité du sabbat et l’origine humaine de l’institution qui l’avait supplanté.

Une décision papale du seizième siècle déclare expressément: “Tous les chrétiens doivent se souvenir que le septième jour, consacré par Dieu, fut reconnu et observé non seulement par les Juifs, mais aussi par tous les autres prétendus adorateurs de Dieu. Quant à nous, chrétiens, nous avons changé leur sabbat et lui avons substitué le jour du Seigneur.”

Ceux qui frelataient ainsi la loi de Dieu et se mettaient délibérément au-dessus de son Auteur, n’ignoraient pas la gravité de leur acte.

On trouve un exemple frappant de la tactique de Rome à l’égard des insoumis dans la longue et sanglante persécution dirigée contre les Vaudois, dont quelques-uns étaient observateurs du sabbat. D’autres endurèrent également des souffrances pour leur fidélité au quatrième commandement. L’histoire des églises d’Ethiopie est caractéristique. Au sein des ténèbres du Moyen Age, perdus de vue par le monde, ces chrétiens de l’Afrique centrale avaient joui, des siècles durant, de la liberté de servir Dieu selon leur foi. Mais Rome finit par les découvrir, et l’empereur d’Abyssinie, circonvenu, ne tarda pas à reconnaître le pape comme vicaire de Jésus-Christ. D’autres concessions suivirent. Les chrétiens d’Ethiopie furent contraints, par un édit, d’abandonner le sabbat sous les peines les plus sévères Mais la domination papale devint bientôt si insupportable que les Abyssins résolurent de la secouer. Après une lutte acharnée, les romanistes furent bannis de l’empire, et l’ancienne foi fut rétablie. Dès qu’elles eurent retrouvé leur indépendance, les églises africaines retournèrent à l’observation du sabbat du quatrième commandement. Heureuses d’avoir recouvré leur liberté, elles n’oublièrent jamais l’expérience qu’elles avaient faite de la fraude, du fanatisme et du despotisme de la puissance romaine. Elles ne demandaient pas mieux, dans leur royaume solitaire, que de rester ignorées du reste de la chrétienté.

Ces récits du passé révèlent clairement l’inimitié de Rome à l’égard du vrai sabbat et de ses défenseurs, et les moyens qu’elle emploie pour honorer l’institution qu’elle a créée. La Parole de Dieu nous enseigne que ces scènes se répéteront lorsque catholiques romains et protestants s’allieront pour exalter le dimanche.

 

La prophétie du treizième chapitre de l’Apocalypse déclare que l’autorité représentée par la bête aux cornes d’agneau obligera “la terre et ses habitants” à adorer la puissance du pape, symbolisée ici par la bête “semblable à un léopard”. La bête à deux cornes doit aussi ordonner “aux habitants de la terre de faire une image à la [première] bête”. Elle ira même jusqu’à entraîner tous les hommes, “petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves”, à prendre “la marque de la bête”. On a vu que la bête aux cornes d’agneau symbolise les Etats-Unis, et que cette prophétie sera accomplie quand ce pays imposera l’observation du dimanche, réclamée par Rome comme la marque de sa suprématie. Mais les Etats-Unis ne seront pas seuls à rendre cet hommage à la papauté. L’influence de cette dernière est loin d’avoir entièrement disparu des pays où elle exerçait autrefois son autorité. Et la prophétie annonce la restauration de son pouvoir. “Je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête.” La blessure mortelle désigne la chute du pouvoir papal en 1798. Mais, dit le prophète, “sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête.” Paul dit positivement que l’homme de péché subsistera jusqu’au retour du Seigneur. Il persistera dans son œuvre de séduction jusqu’à la fin des temps. Le voyant ajoute, en effet: “Tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit ... dans le livre de vie.” Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Monde, l’observation du dimanche, qui repose uniquement sur l’autorité de l’Eglise romaine, constituera un hommage rendu au pape.

Depuis plus d’un demi-siècle, ceux qui, aux Etats-Unis, s’adonnent à l’étude de la prophétie, présentent au monde ce témoignage.

Les événements qui se déroulent sous nos yeux accomplissent rapidement cette prophétie. Dans les pays protestants, les conducteurs religieux affirment la divine origine du dimanche sans plus de preuves que les chefs de la hiérarchie romaine quand ils imaginaient de prétendus miracles pour remplacer le commandement de Dieu. On entendra répéter—on commence déjà à le faire—que les jugements de Dieu frappent les hommes qui violent le dimanche. Le mouvement qui vise à imposer l’observation du dimanche par la loi s’étend rapidement.

L’habileté et la subtilité de l’Eglise de Rome tiennent du prodige. Elle a le don de lire l’avenir.

En voyant les églises protestantes lui rendre hommage en acceptant son jour de repos et se préparer à l’imposer par les moyens dont elle a usé elle-même il y a des siècles, elle peut tranquillement attendre son heure.

On verra des gens qui rejettent la lumière de la vérité s’adresser à cette puissance soi-disant infaillible pour soutenir une institution qu’elle a elle-même établie. Il est facile de concevoir l’empressement avec lequel, à cet égard, elle donnera son concours aux protestants. Qui, mieux que les chefs de la hiérarchie, sait comment traiter ceux qui sont rebelles aux décrets de l’Eglise?

Avec ses ramifications enveloppant toute la terre, l’Eglise catholique romaine forme une vaste organisation destinée à servir les intérêts du siège pontifical qui en a la direction suprême. Dans tous les pays du globe, ses millions de communiants reçoivent l’ordre de se considérer comme devant obéissance au pape. Quels que soient leur nationalité ou le gouvernement dont ils relèvent, l’autorité du pape doit, pour eux, primer toutes les autres. Ils peuvent prêter serment de fidélité à l’Etat, mais en cas de conflit, leur serment à l’égard de Rome les dispense de tout engagement.

L’histoire raconte avec quelle persévérance la papauté a cherché à s’ingérer dans les affaires des nations, et comment, une fois dans la place, elle s’y est occupée de ses intérêts, sans se laisser arrêter par la ruine des princes et des peuples.

En l’an 1204, le pape Innocent III obtint de Pierre II, roi d’Aragon, le serment extraordinaire que voici: “Moi, Pierre, roi d’Aragon, je promets d’être toujours fidèle et obéissant à mon seigneur, le pape Innocent, à ses successeurs catholiques et à l’Eglise romaine, ainsi que de veiller à ce que mon royaume lui demeure soumis. Je soutiendrai la foi catholique et persécuterai la peste de l’hérésie.” Cet engagement est conforme aux prétentions du pontife romain, notamment en ce qui concerne le droit de “déposer les empereurs” et de “délier les sujets de leur serment de fidélité envers des souverains injustes”.

Il est bon de se souvenir que Rome se glorifie de ne jamais changer.

Les principes de Grégoire VII et d’Innocent III sont encore aujourd’hui ceux de l’Eglise. Si elle en avait le pouvoir, elle les appliquerait avec autant de rigueur que dans les siècles passés.

Les protestants ne se doutent pas de ce qu’ils font quand ils acceptent le concours de Rome pour assurer l’observation du dimanche.

Pendant que ces derniers ne songent qu’à atteindre leur but, Rome, elle, ne vise à rien de moins qu’à reconquérir sa suprématie perdue.

Si les Etats-Unis adoptent le principe en vertu duquel l’Eglise peut disposer du pouvoir de l’Etat, faire inscrire des observances religieuses dans la loi civile, en un mot, donner à l’Eglise et à l’Etat le droit de dominer les consciences, alors le triomphe de Rome en ce pays sera assuré.

La Parole de Dieu nous met en garde contre l’imminence de ce danger. Si le monde protestant fait la sourde oreille à cet avertissement, il ne tardera pas à savoir quelles sont les visées de la papauté; mais alors il sera trop tard, hélas! pour échapper au piège.

L’Eglise romaine monte silencieusement vers le pouvoir. Ses doctrines font leur chemin dans les chambres législatives, dans les églises et dans les cœurs.

Elle érige les constructions massives et altières de ses édifices, dont les caveaux souterrains verront renaître le cours de ses persécutions.

Sournoisement, mystérieusement, elle prépare ses armes pour frapper quand le moment sera venu. Tout ce qu’elle désire, ce sont des occasions favorables, et déjà on lui en offre.

Nous verrons et nous sentirons bientôt quelles sont les fins de la curie romaine.

 

Quiconque croira et obéira à la Parole de Dieu encourra de ce chef l’opprobre et la persécution.

   

                    Ellen Gould WHITE   ( 1827 - 1915 )

                   

Extrait de son ouvrage, Tragédie des Siécles

               

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 12:56

L'AMOUR DE DIEU POUR L'HUMANITE

 

La nature et la Révélation témoignent de concert en faveur de l'amour de Dieu. Notre Père céleste est l'Auteur de la vie, de la sagesse et de la joie. Contemplez les merveilles de la nature; constatez leur parfaite adaptation aux besoins et au bien-être, non seulement de l'homme, mais aussi de tout être vivant. Le soleil et la pluie qui égayent et rafraîchissent la terre; les montagnes, les mers, les plaines: tout nous parle de l'amour du Créateur. C'est Dieu qui subvient aux besoins quotidiens de toutes les créatures. Ces belles paroles du Psalmiste rendent hommage à sa touchante sollicitude:

 

Les yeux de tous espèrent en toi,

Et tu leur donnes la nourriture en son temps.

Tu ouvres ta main,

Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. 

 

Dieu créa l'homme saint et parfaitement heureux. Notre terre, au sortir des mains du Créateur, ne portait pas la moindre trace de corruption, ni la plus légère ombre de malédiction. C'est la transgression de la loi de Dieu - loi d'amour – qui a été la cause de la mort et de tous les maux. Néanmoins, l'amour divin se manifeste au sein même de la souffrance. Il est écrit qu'à cause de l'homme, le sol fut maudit. Les épines et les chardons, les difficultés et les épreuves qui font de notre pèlerinage terrestre une longue succession de labeurs et de soucis, nous ont été départis pour notre bien; ils entrent dans le plan d'éducation que Dieu a formé pour nous relever de l' état de la dégradation et de ruine dans lequel le péché' nous a plongés.

 

Quoique déchu, le monde n'est pas tout tristesses et souffrances: La nature elle-même nous offre des messages d'espérance et de consolation. On voit des fleurs s'épanouir sur les chardons et des roses éclore sur des épines.

 

«Dieu est amour.» Ces paroles se trouvent inscrites sur chaque bouton de fleur et sur chaque brin d'herbe. Les charmants oiseaux qui égayent les airs de leurs chants joyeux, les fleurs aux nuances délicates et variées qui embaument l'atmosphère de leur doux parfum, les arbres gigantesques et les forêts aux riches feuillages, tout nous parle de la tendre et paternelle sollicitude de notre Dieu et de son désir de faire le bonheur de ses enfants.


Les saintes Ecritures révèlent son caractère. Dieu nous y fait lui-même connaître sa compassion et son amour infinis. Quand Moïse lui adressa cette requête: «Fais-moi voir ta gloire !» l'Eternel lui répondit: «Je ferai passer devant toi toute ma bonté», et passant devant Moïse, il s'écria: «L'Eternel, l'Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché.» Il est « lent à la colère et riche en bonté», «car il prend plaisir à la miséricorde». C'est là sa gloire.

 

Dieu nous a donné des gages innombrables de sa bonté. Par l'intermédiaire de la nature et par des preuves d'un amour plus tendre et plus profond que le coeur humain n'en peut concevoir, il a cherché à se révéler à nous. Néanmoins tout cela n'est qu'un reflet bien pâle de son caractère. L'ennemi du bien a aveuglé l'esprit des hommes à tel point qu'ils s'approchent de Dieu avec crainte et le considèrent comme un être sévère et implacable.

 

Satan fait passer notre Père céleste pour un être d’une justice inflexible, un juge sévère, un créancier dur et inexorable. Il dépeint le Créateur comme observant les hommes d'un oeil scrutateur en vue de découvrir leurs erreurs et leurs fautes, afin de les frapper de ses châtiments. C'est pour dissiper ce voile de ténèbres par la révélation de l'amour infini de Dieu, que Jésus-Christ est venu vivre parmi les hommes.

 

Le Fils de Dieu est descendu du ciel pour révéler le Père. «Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.» «Personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.» Un de ses disciples lui ayant dit: «Montre-nous le Père», Jésus répondit: «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père ?»

 

 

Voici en quels termes le Seigneur décrit sa mission terrestre: «L'esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés.» Telle était son oeuvre. Il allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable. On pouvait trouver des villages entiers où ne se faisait plus entendre aucun gémissement arraché par la maladie; il avait passé par là, et guéri tous les malades. Son oeuvre témoignait de sa divinité.

 

 

 

L'amour, la miséricorde et la compassion se révélaient dans chacun de ses actes; son coeur était rempli de tendre sympathie pour les enfants des hommes. Il avait revêtu leur nature afin de subvenir à leurs besoins. Les plus pauvres et les plus humbles ne craignaient pas de l'approcher. Les petits enfants eux-mêmes se sentaient attirés vers lui. Ils aimaient à monter, sur ses genoux, et à fixer leurs regards sur son visage pensif ou se lisait un amour infini.

 

 

Jésus ne retranchait rien à la vérité, mais il la disait toujours avec charité. Ses rapports avec le peuple étaient empreints d'un tact parfait, d'une exquise délicatesse. Aucune brusquerie; pas un mot sévère sans nécessité; jamais il ne faisait inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne censurait pas la faiblesse humaine. Quand il disait la vérité, c'était toujours avec amour. Il dénonçait l'hypocrisie, l'incrédulité, l'iniquité; mais c'était avec des larmes dans la voix. Il pleura sur Jérusalem, la ville qu'il aimait et qui avait refusé de le recevoir, lui, le Chemin, la Vérité et la Vie. Elle avait rejeté son Sauveur, mais il lui conservait néanmoins sa tendresse et sa pitié.

 

 

 

Sa vie était faite de renoncement et de sollicitude pour autrui. Chaque âme était précieuse à ses yeux. Sans se départir jamais de sa dignité divine, il s'inclinait avec un tendre respect devant tout membre de la famille de Dieu. En tout homme, il voyait une âme déchue qu'il devait sauver.

 

Tel est te caractère de Jésus révélé par sa vie. Tel est aussi le caractère de Dieu. C'est du coeur du Père que les flots de la compassion divine, manifestée en Jésus-Christ, se déversent sur Les enfants des hommes. Jésus Sauveur tendre et compatissant, était Dieu «manifesté en chair».

 

C'est pour nous racheter que Jésus a vécu, a souffert, est mort. Il est devenu «homme de douleur», afin de nous faire participer à la joie éternelle. Dieu a permis à son Fils bien-aimé, plein de grâce et de vérité, de quitter un séjour de gloire ineffable pour venir dans un monde souillé par le péché et assombri par la malédiction, et la mort. Il a consenti à le voir quitter le sein du Père et l'adoration des anges pour venir souffrir l'opprobre, les injures, l'humiliation, la haine et la mort. «Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.»

 

 

Contemplez-le au désert, en Gethsémani, sur la croix, le Fils immaculé de Dieu, chargé du fardeau de nos péchés! Celui qui avait été un avec Dieu éprouva dans son âme l'horrible séparation que le péché creuse entre l'homme et Dieu, séparation qui lui arracha ce cri d'angoisse : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?» C'est le fardeau du péché et le sentiment de son énormité qui brisa le coeur du Fils de Dieu.

 

 

Mais ce grand sacrifice n'a pas été consommé afin de faire naître dans le coeur du Père des sentiments d'amour pour l'humanité déchue, et pour le disposer à la sauver. Non, non. «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique.» Ce n'est pas à cause de la propitiation faite par son Fils que le Père nous aime, c'est parce qu'il nous aime qu'il a pourvu à cette propitiation. Jésus-Christ est l'intermédiaire par lequel le Père a pu répandre son amour infini sur un monde déchu.

 

 

 

«Dieu réconciliait en Christ le monde avec lui-même.» Il a souffert avec son Fils. Dans les angoisses de Gethsémané, comme dans la mort du Calvaire, c'est le coeur de l’Amour infini qui a payé le prix de notre rédemption.

 

 

Jésus dit: «Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.» En d'autres termes: L'amour que mon Père vous porte est si grand qu'il m'affectionne davantage pour avoir consenti au sacrifice de ma vie afin de vous racheter. Je lui suis devenu plus cher par le fait que je me suis constitué votre garant, en déposant ma vie et en prenant sur moi vos dettes et vos transgressions; car par mon sacrifice, Dieu, tout en demeurant juste, peut justifier celui qui croit en moi.

 

Seul, le Fils de Dieu avait le pouvoir le nous racheter; seul celui qui était dans le sein du Père pouvait le faire connaître; seul un Etre connaissant la hauteur et la profondeur de l'amour de Dieu pouvait les révéler. Il n'a fallu rien de moins que le sacrifice infini

consommé par Jésus-Christ en faveur de l'homme perdu pour exprimer l'amour du Père envers l'humanité déchue.

 

«Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique.» Il l'a donné, non seulement pour vivre parmi les hommes, pour porter leurs péchés, pour mourir à leur place; il l'a donné à une race perdue. Jésus-Christ devait se solidariser avec les besoins et les intérêts de l'humanité. Celui qui était un avec le Père s'est uni aux enfants des hommes par des liens indissolubles.

 

Jésus «n'a pas honte de les appeler frères». Il est notre Propitiation, notre Avocat, notre Frère. Il paraît revêtu de notre humanité devant le trône du Père et il sera pendant toute l'Eternité un avec la race humaine qu'il l’a rachetée: il est et demeurera le Fils de l'homme. Et tout cela afin de relever l'homme de la dégradation du péché, afin de le mettre à même de réfléchir l'amour de Dieu et de participer à la joie de la sainteté.

 

Le prix payé pour notre rédemption, le sacrifice infini de notre Père céleste, en livrant son Fils à la mort pour' nous, devrait nous donner une haute idée de ce que nous pouvons devenir en Jésus-Christ. Quand il est donné à Jean, l'apôtre inspiré, de contempler la hauteur, la profondeur et la largeur de l'amour du Père envers l'humanité expirante, il est si rempli de sentiments d'adoration et de respect, que dans l'impuissance où il se trouve d'exprimer l'intensité et la tendresse de cet amour, il s'écrie: «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu.» Quelle valeur cet amour donne à l'homme!


Par la transgression, les fils d'Adam sont devenus sujets de Satan; par la foi au sacrifice expiatoire du Christ, ils peuvent devenir fils de Dieu. En revêtant la nature humaine, Jésus-Christ élève l'humanité; il place l'homme déchu dans une condition où, par la communion avec lui, il peut devenir réellement digne du nom d'«enfant de Dieu».

 

Enfants du Roi céleste! Précieuse promesse! Thème inépuisable de méditation! Amour insondable de Dieu pour un monde qui ne l'aimait pas! Un tel amour est sans exemple. Il surpasse celui d'une mère pour son enfant égaré. Sa contemplation subjugue l'âme et rend les pensées captives de la volonté divine.

 

Plus nous étudions le caractère de Dieu à la lumière de la croix, plus nous y découvrons de c1émenceet de tendresse, mieux nous voyons la miséricorde unie à l'équité et à la justice, et plus nous discernons les preuves d'une compassion et d'un amour infinis.

 

E.G.WHITE

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 12:49

L'ABANDON DE SOI-MEME

 

DIEU a fait cette promesse: «Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur.» l

 

L'image de Dieu doit être restaurée en nous, mais pour que cette transformation s'opère il faut que nous donnions notre coeur à Dieu sans partage. Nous sommes, par nature, ennemis de Dieu.

 

Voici, comment le Saint-Esprit décrit notre condition: « Vous êtes morts par vos offenses et par vos péchés»; la tête entière est malade, et tout le coeur est souffrant» ; «rien n'est en bon état ».

 

Nous sommes retenus par les pièges de Satan, et soumis à «sa volonté». Dieu désire nous guérir et nous rendre la liberté. Mais comme cela nécessite une transformation complète de notre nature, il faut que nous nous abandonnions entièrement à lui.

 

La guerre contre le moi est la plus grande qui ait jamais été livrée. L'abandon total de soi-même, la soumission entière à la volonté de Dieu, ne s'obtient pas sans combat; mais cette soumission est nécessaire à notre transformation et à notre sanctification.

 

  Le gouvernement de Dieu n'est pas fondé, comme Satan voudrait le faire accroire, sur une soumission aveugle de notre part, et une domination arbitraire. Dieu fait appel à notre intelligence et à notre conscience : «Venez et plaidons !» telle est l'invitation que le Créateur adresse aux êtres qu'il a créés. Il ne violente pas la volonté de ses créatures; Il ne peut accepter un hommage qui n'est pas volontaire et qui ne lui est pas donné intelligemment et de bon coeur.

 

  Une soumission forcée empêcherait tout vrai développement intellectuel et moral; elle abaisserait l'homme à l'état d'automate. Tel n'est pas le dessein du Créateur. Il désire que l'homme, couronnement de sa puissance créatrice, atteigne le plus haut degré de développement. Il place devant nous la félicité à laquelle il veut que nous parvenions par sa grâce.

 

Désireux d'accomplir sa volonté en nous? Il nous invite à nous donner à lui. A nous de décider si nous voulons être affranchis de l'esclavage d'u péché et participer à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.

 

En nous donnant à Dieu, nous devons nécessairement abandonner tout ce qui pourrait nous tenir éloignés de lui. C'est pourquoi le Sauveur dit : «Quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.» Mammon est l'idole de plusieurs. L'amour de l'argent, le désir des richesses sont les chaînes dorées qui les lient à Satan. D'autres adorent la gloire et les honneurs mondains. D'autres encore se font une idole d'une vie d'aise, exempte de soucis. Mais il faut que ces chaînes soient rompues. Nous ne pouvons être en partie au Seigneur et en partie au monde. Nous ne devenons les enfants de Dieu que dès le moment où nous le sommes sans réserve.

 

Il est des personnes professant servir Dieu qui comptent exclusivement sur leurs forces pour obéir à sa loi, pour se corriger de leurs défauts, et s'assurer le salut. Leur coeur n'est pas touché par le sentiment profond de l'amour du Sauveur, mais elles s'efforcent d'accomplir les devoirs de la vie chrétienne comme une condition à remplir pour gagner le ciel. Une telle religion ne vaut absolument rien. Quand Jésus-Christ demeure dans un coeur, celui-ci est tellement rempli de son amour et de la joie de sa communion, qu'il se cramponne à lui.

 

Dans la contemplation du Sauveur, le moi est oublié. L'amour qu’il porte au Christ devient le grand mobile de toutes ses actions. Ceux qui ont compris l'amour de Dieu ne se demandent pas quel est le service minimum qu'ils peuvent lui rendre sans être rejetés. Ils ne visent pas au plus bas degré de la vie chrétienne, mais ils s'efforcent de se conformer parfaitement à la volonté de leur Rédempteur. Ils abandonnent tout, et ils manifestent dans la recherche des choses éternelles un intérêt et une ardeur proportionnés à la valeur de l'objet de leurs recherches.

 

Un christianisme dépourvu de cet amour profond n'est qu'un verbiage creux, un vain formalisme, une corvée.

 

Vous semble-t-il que c'est un sacrifice trop grand de tout céder au Seigneur? Demandez-vous: «Qu'est-ce que Jésus a fait pour moi?» Le Fils de Dieu a tout donné pour notre rédemption: sa vie, son amour, ses souffrances. Serait-il possible que nous, les objets d'un si grand amour, nous lui marchandions nos coeurs?

 

A chaque instant de notre vie, nous avons participé aux bienfaits de sa grâce, et c'est pour cette raison que nous ne pouvons pas nous rendre compte de la profondeur de l'ignorance et de la misère d'où nous avons été tirés. Pouvons-nous porter nos regards sur celui qui a été percé pour nos péchés et dédaigner ce grand amour, ce grand sacrifice ? Peut-on, en contemplant la grande humiliation du Seigneur de gloire, se plaindre des luttes et des renoncements exigés pour entrer dans la vie éternelle?

 

Maint coeur orgueilleux se pose la question: «Pourquoi me repentir, pourquoi m'humilier avant d'avoir l'assurance que je puis être accepté de Dieu?» Je vous en prie, portez vos regards sur Jésus-Christ. Il était sans péché. Il y a plus: il était le Roi du ciel; et par amour pour l'humanité, il s'est fait péché à notre place. «Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et il a intercédé pour les coupables.»

 

Par contre, que sacrifions-nous quand nous nous donnons entièrement? - Un coeur souillé par le péché, à purifier par son sang, à sauver par son amour infini !... Et l'on trouve difficile de tout abandonner! Je suis honteuse de l'entendre dire, confuse de l'écrire.

 

Dieu ne nous demande pas le sacrifice d'une seule chose qui pourrait nous être bonne ou utile. Dans tout ce qu'il fait, il n'a en vue que les intérêts de ses enfants. Il tient en réserve pour eux des biens infiniment supérieurs à ceux qu'ils poursuivent. Ah! Si tous ceux qui n'ont pas encore décidé de suivre Jésus s'en rendaient compte. Celui qui agit contrairement à la volonté de Dieu fait à son âme le plus grand dommage. Il n'ya aucune joie véritable sur le sentier défendu par celui qui fait tout en vue de notre bien. Le chemin de la transgression conduit au malheur et à la ruine.

 

Supposer que Dieu se complaise dans les souffrances de ses enfants est une grave erreur. Le ciel tout entier s'intéresse au bonheur de l'homme. Notre Père céleste ne prive de la joie aucune de ses créatures. Les préceptes divins nous invitent à fuir tout ce qui pourrait nous attirer des souffrances et des déceptions, tout ce qui nous interdirait l'accès à la joie du ciel. Le Rédempteur du monde accepte les hommes tels qu'ils sont, avec tous leurs besoins, toutes leurs imperfections et toutes leurs faiblesses. Il veut non seulement les purifier du péché et leur accorder la rédemption par son sang, mais encore répondre aux soupirs de tous ceux qui consentent à se charger de son joug et à porter son fardeau.

 

Son dessein est de donner la paix et le repos à tous ceux qui viennent à lui pour obtenir le pain de vie. Ce qu'il attend de nous, c'est l'accomplissement de devoirs qui nous conduiront à une félicité supérieure à celle à laquelle le rebelle ne pourra jamais atteindre. La vie réelle et joyeuse de l'âme, c'est de posséder Jésus-Christ, l'espérance de la gloire. 

 

Plusieurs en sont à se dire: «Comment faire pour m’abandonner à Dieu?» Vous désirez vous donner à lui, mais vous êtes faible moralement, esclave du doute et sous l'empire des habitudes de votre vie de péché. Vos promesses et vos résolutions sont comme des toiles d'araignées. Vous ne pouvez dominer sur vos pensées, vos impulsions, vos affections. Le souvenir de vos promesses non tenues et des engagements auxquels vous avez failli affaiblit votre confiance en votre propre sincérité, et crée en vous le sentiment que Dieu ne peut vous accepter. Mais vous n'avez pas lieu de désespérer.

 

Ce dont vous avez besoin, c'est de connaître la véritable puissance de la volonté. Le moteur de la personnalité humaine, c'est la faculté de décider, de choisir. Tout dépend de la volonté. Dieu nous a accordé la faculté de choisir: à nous de l’exercer. Vous. Ne pouvez changer votre coeur; vous ne pouvez, de vous-même, donner à Dieu vos affections; mais vous pouvez décider de le servir.

 

Vous pouvez lui donner votre volonté, et alors il produira en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Ainsi tout votre être sera placé sous l'action Puissante de l'Esprit du Christ; vos affections seront concentrées sur lui, vos pensées seront en harmonie avec lui. 

 

E.G. WHITE

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:24

 L'Eglise, puissance de Dieu pour le salut.


 L'ange du Seigneur déclara à Joseph : « Et tu lui donneras le nom de JÉSUS car Il sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1.21).

 

C'est dans ce but que Christ est venu dans le monde, afin qu'Il puisse nous sauver totalement et complètement du péché. Puis, ayant préparé un salut total et complet pour la race humaine perdue, Il est monté vers son Père.

 

Mais notre intérêt est maintenant de savoir comment ce salut nous est donné, à nous qui avons répondu positivement à la bonne nouvelle.

 

Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont une connaissance limitée du plan du salut, en tant que plan déjà préparé et terminé en Jésus-Christ.

 

L'évangile peut être décrit comme étant le plan du salut, et ce plan a déjà été préparé et accompli pour toute l'humanité en Jésus-Christ.

 

L’évangile doit devenir une réalité dans l'expérience du croyant, sans quoi la vérité de cet évangile ne reste qu'un ensemble d'enseignements et de doctrines dépourvues de toute puissance.

 

Il se produit dans le salut un changement radical à la fois dans notre position et dans notre statut. C'est une chose que nous devons tous comprendre de façon claire.

 

De par notre naissance, nous sommes en Adam. C'est notre position naturelle ; et cette situation est sans espoir puisque en Adam, « tous ont péché » et tous meurent.

 

«   C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… »  (Romains 5.12)

 

Toutefois, du moment où nous répondons avec sincérité à la bonne nouvelle de l'évangile, nous sommes immédiatement délivrés de notre position en Adam et sommes dès lors, unis à Christ par la foi.

 

« Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. »  (1 Corinthiens 15. 21, 22).

 

Ceci ne signifie pas seulement un changement radical de notre position « en Adam » à une position « en Christ » mais implique également un changement radical d'état.

 

Car « en Adam », nous appartenions à ce monde, nous étions de ce monde ; c'est-à-dire qu'en tant qu'enfants d'Adam, nous étions par naissance et par nature citoyens de ce monde, un monde entièrement sous le contrôle de Satan et condamné à la destruction.

 

«  Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. »   1 Jean 5.19)

 

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.» 2 Pierre 3 :.9)

 

Mais maintenant, étant en Christ par la foi, nous ne sommes plus de ce monde mais nous avons été délivrés de ce présent monde mauvais par la croix de Christ

 

« Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » (Jean 17.14-16),

 

«   Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père..»   (Galates 1.4).

 

Par conséquent, l'apôtre Paul pouvait déclarer : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » (Galates 6.14).

 

Le salut peut donc être défini comme un exode de ce monde qui est sous le contrôle et la domination de Satan et une entrée dans l'Église appartenant au royaume de Dieu et dirigée par Christ.

 

Cette grande vérité fut autrefois démontrée par l'exode du peuple de Dieu de l'Égypte vers Canaan, l'Égypte étant une figure du monde et Canaan une figure de l'Église destinée au ciel.

 

Quand les Israélites traversèrent la mer Rouge, événement qui symbolisait le baptême, avec Moïse symbolisant Christ ils dirent adieu pour toujours à l'Égypte (le monde) et à Pharaon (symbole de Satan) ; et quand ils entrèrent en Canaan, la terre promise, ils représentaient typologiquement l'Église appartenant au royaume de Dieu.

 

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer…» (1 Corinthiens 10.1-2)

 

C'est pour cette raison que les auteurs du Nouveau Testament ont choisi à dessein le terme « ekklesia » pour identifier le peuple de Dieu. Ce mot grec traduit dans notre Bible par « l'Église » est un mot des plus intéressant. Il provient de deux mots qui, juxtaposés, révèlent une vérité des plus importante. Les deux mots sont « ek » qui signifie « hors de », et « klesia » qui signifie « peuple appelé ».

 

Ces deux mots mis ensemble définissent l'Église comme étant un « peuple appelé à sortir ». Les croyants sont par conséquent un peuple qui est appelé à sortir.

 

 Mais la question que nous devons nous poser, c'est de quoi sommes-nous appelés à sortir ?       Et la réponse est : du monde.

 

«  Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.  »  Jean 15.19 

 

«  Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux, car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités.  »  Apocalypse 18 :4,5

 

Comme chrétiens, nous n'appartenons plus à ce monde, mais sommes devenus citoyens du ciel. Et, considérant le fait que Satan, « le prince de ce monde », est en guerre avec Christ, le Seigneur du ciel, nous sommes donc devenus, en tant que chrétiens, des étrangers vivant en territoire ennemi.

 

Pour cette raison, Jésus a déclaré que le monde nous haïra et nous persécutera.

 

Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas parce que le monde a changé, mais simplement parce que le monde ne voit pas réellement Christ en nous.

 

«  D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre fidèlement en étant unis au Christ Jésus, on les fera souffrir. »  (2 Timothée 3.12).

 

Le baptême par immersion et le Salut

 

Quand Jésus donna pour mission à Ses disciples d'aller dans le monde entier et de prêcher l'évangile, Il déclara très clairement que « celui qui croirait et serait baptisé serait sauvé » (Marc 16.15-16).

 

Pourquoi Jésus inclut-il le baptême comme une partie essentielle du salut ?

 

C'est une question très importante et à laquelle chaque chrétien doit pouvoir répondre, puisqu'elle est vitale pour le salut.

 

Le baptême en soi ne nous sauve pas, mais il représente quelque chose de vital pour nous.

 

Entre l'Église de Christ et le monde de Satan se dresse la croix de Christ et cette croix à laquelle nous nous sommes identifiés par la foi et le baptême nous sépare éternellement de ce monde destiné à périr.

 

C'est ce que veut dire la Bible en parlant d'être sauvé ou purifié « par l'eau » du baptême

 

« Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6.11 )

 

La Bible donne la vraie signification du baptême.

« Lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau. Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ… »  1 Pierre 3.20-21,

 

Il nous faut nous poser la question : « De quoi Noé et sa famille furent-ils sauvés au temps du déluge ? N'était-ce pas de ce monde condamné ? Dieu visita Noé et lui donna instruction de construire une arche parce qu'll était sur le point de détruire par l'eau le monde antédiluvien. Pendant 120 ans, Noé construisit l'arche et en même temps, il prêcha à ce monde perdu d'y entrer.

 

Lorsque l'arche fut construite, elle reposait sur la terre ferme, mais lorsque le déluge vint, tout être vivant fut noyé ; seuls Noé, sa famille et les animaux à bord de l'arche voguèrent au-dessus des eaux et furent sauvés.

 

Cette expérience sépara éternellement Noé et sa famille de ce monde perverti dont ils faisaient partie. L'arche était un type de l'Église de Christ qui, un jour, montera au ciel tandis que ce monde méchant sera détruit par le feu.

 

Pour entrer dans cette Église, nous devons passer par les eaux du baptême qui nous séparent éternellement de ce monde condamné auquel nous appartenons naturellement par notre naissance.

 

En conséquence, le baptême est défini avec justesse comme la porte par laquelle nous sortons de ce présent monde mauvais et condamné, et entrons dans l'Église de Christ qui est destinée au ciel.

 

Le baptême symbolise notre union à Christ crucifié, enseveli et ressuscité.

 

«   Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »   Romains 6.3-4,

 

Et tout comme la mort de Christ était une mort au péché et à ce monde, de même, par notre union avec Christ crucifié et enseveli, nous nous séparons pour toujours du péché et de ce présent monde mauvais.

 

Quand nous entrons dans les eaux du baptême, nous prenons part, par cette cérémonie, à notre propre service funèbre, rendu réel pour nous par la foi dans la croix de Christ, de sorte que nous sommes à jamais ensevelis dans les eaux du baptême, avec le monde mauvais auquel nous appartenions.

 

Et comme Christ ressuscita des morts en laissant le péché dans la tombe, nous ressuscitons aussi en Christ, en sortant de l'eau, êtres nouveaux pour servir Dieu dans une vie nouvelle.

 

Le baptême est donc une confession publique de notre foi, par laquelle nous sommes morts, notre vie étant maintenant cachée en Jésus-Christ.

Que chaque croyant garde bien à l'esprit que ce n'est pas l'acte du baptême qui nous sauve, mais que c'est notre reddition, notre soumission à la vérité révélée dans cet acte du baptême.

 

Nous devons toujours garder à l'esprit que le baptême symbolise notre union par la foi à Christ crucifié, enseveli et ressuscité. C’est cela qui nous sauve.

 

L’Église de Dieu et le Salut

 

Hommes et femmes sont sauvés par l'évangile, non pas principalement de l'enfer au ciel ou de la mort à la vie éternelle, mais du monde dans l'Église. La première étape dans le salut de l'homme va toujours du monde à l'Église.

 

Afin de nous sauver, la croix de Christ doit nous délivrer du monde hostile à Dieu et placé sous la condamnation, et nous emmener dans l'Église qui est le corps de Christ.

 

Christ ne nous emmènera jamais au ciel pour que nous profitions de la vie éternelle d'une manière individuelle, mais en tant que membres de Son corps, l'Église.

 

C'est pour cette raison que l'Église terrestre est l'objet de la suprême considération de Christ

« …afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »   (Éphésiens 5.27).

 

Lors de Sa seconde venue, Jésus enlèvera de cette terre ceux qui se seront préparés pour son avènement, mais le salut commence en étant délivrés du monde pour entrer dans l'Église.

 

La croix de Christ interdit à tout ce qui vient du moi et du monde de franchir le seuil de l'Église. « Car nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. » (1 Corinthiens 12.13).

 

Chaque croyant doit réaliser qu'être sauvé signifie d'un côté dire adieu au monde et de l'autre devenir une partie vitale de l'Église.

 

Selon le Nouveau Testament, l'Église est le « corps de Christ » .

 

« Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.»  (Romains 12 :4,5 )

 

Un chrétien est quelqu'un qui est devenu, par la foi, une partie vitale de l'église, un membre de ce corps.

 

Quand nous étions du monde, nous pouvions vivre plus ou moins comme il nous plaisait puisque ce monde, construit par Satan, est basé sur le principe de l'amour du moi.

 

Mais maintenant, étant chrétiens et membres du corps de Christ, nous ne pouvons plus penser ni faire les choses à notre façon.

 

La loi ou le principe du corps exige que nous vivions entièrement sous l'autorité et la dépendance de la tête qui est Christ.

 

« Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » Colossiens 1.18

 

  En d'autres termes, tout comme les différents membres du corps humain sont sous le plein contrôle de la tête, ainsi, en tant que chrétiens, nous devons aussi être sous le plein contrôle de Christ. Toute autre considération se trouve en contradiction avec le principe du corps.

 

Le monde dominé par Satan s'est développé continuellement pendant les dernières six mille années.

 

 De même l'Église doit aussi se développer, afin que là où le péché abonde, la grâce surabonde.

 

Plus Satan démontre la puissance du péché et de l'égoïsme, plus Dieu doit à Son tour démontrer la puissance de l'évangile, c'est-à-dire l'amour, par l’intermédiaire de Son Église.

 

Nous savons que, dans la grande controverse entre Christ et Satan, Satan est un adversaire vaincu, mais la victoire de Christ doit être démontrée à travers l'Église et elle le sera à la fin des temps.

 

De nos jours, une grande partie de ce qui appartient au monde reste caché de sorte que même les chrétiens sont ignorants du fait que « le monde entier est sous la puissance du malin » et ils se trouvent ainsi pris par mégarde.

 

Le temps vient et il est presque là où nous verrons le monde entier en admiration derrière la bête.

 

« Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?  Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes… »(Apocalypse 13 :3-5)

 

En ce temps d’hérésie et de lutte intense contre Dieu et Son plan du Salut, la terre sera éclairée de la gloire de Dieu révélée à travers l'Église.

 

C'est cette démonstration qui doit prendre place avant que Jésus puisse revenir.

 

«  Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux… »   (Apocalypse 18.1).

 

En effet, le monde est maintenant mûr pour la fin, mais malheureusement l'Église ne l'est pas encore et Dieu attend patiemment que Son peuple se repente et cherche Sa face de tout son coeur.

 

Voilà pourquoi le véritable évangile doit être restauré d'urgence dans l’Église de Dieu, afin qu'il puisse réellement devenir « la puissance de Dieu pour le salut ».

 

Jack Sequeira

 

Christ revient Bientôt !!!

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 18:14

Dieu a-t-il une église sur terre en ces temps de la fin ?

 

Dans toutes les époques, Dieu a toujours eu des hommes et des femmes qui sont restés attachés à sa Parole.

 

Notre époque tourmentée du XXIe siècle n’échappe pas à cette règle. La Bible confirme que Dieu a une église en ces temps de la fin.

   

Il prend un soin particulièrement jaloux des fidèles de cette église qui doit affronter les périls de la fin des temps, en leur envoyant encouragements et exhortations afin de les aider à se préparer pour la crise à venir.

 

Aujourd’hui, tous les mouvements religieux chrétiens ou non, prétendent être l’église de Dieu sur cette bonne vielle Terre. Mais peut on en avoir la certitude ?

 

La réflexion qui va suivre ne laissera aucun doute sur le sujet, et l’observateur attentif y remarquera de surprenantes similitudes entre le peuple d’Israël ( qui fut le peuple de Dieu) et l’église adventiste du 7e jour, qui prit naissance en 1844.

 

Le lecteur sera tout simplement surpris par la précision des prophéties annoncées à l’avance par la Bible, et n’aura qu’un désir; donner gloire à Dieu pour son Intelligence incomparable.

 

    Similitudes entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher c'était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert….. »

« …..Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » 1 Corinthiens 10: 1 à 12

 

- Selon ce texte, les expériences de l'ancien Israël, dans le mouvement de l'Exode, furent un type des expériences de l'Israël moderne.

 

- Les organisations des deux mouvements sont presque identiques.

   Ce sont des mouvements parallèles.

 

- L'ancien Israël "littéral" fut appelé hors de l'ancienne Egypte "littérale", et conduit à travers le désert jusqu'à la terre promise de Canaan.

 

- L'Israël spirituel moderne est appelé hors d'Egypte et de la Babylone spirituelles modernes, symboles des ténèbres et de la confusion, et il est conduit à travers le désert du péché jusqu'à la terre de la Canaan céleste.

 

- Le texte ci-dessus est un appel aux  croyants vivants aux temps de la fin, à étudier les expériences et les voyages de l'ancien Israël dans le mouvement de l'exode. Les livres de l'Exode, du Lévitique, des Nombres, du Deutéronome et de Josué doivent être étudiés très soigneusement.

 

Explorons brièvement quelques-unes de ces similitudes.

 

1e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne

 

Les 2 mouvements ont été annoncé par des prophéties et sont apparus une époque précise :

 

A/ Le peuple d’Israël

« Et l’Eternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble. »  Genèse 15: 13-16

 

B/ L’église adventiste du 7e jour

«  La voix, que j’avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit: Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre.

Et j’allai vers l’ange, en lui disant de me donner le petit livre. Et il me dit: Prends-le, et avale-le; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel.

Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je l’avalai; il fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume.

Puis on me dit: Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. »   Apocalypse 10 : 8 à 11

 

Explication :

a/ « Et il me dit: Prends-le, et avale-le; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. »  Apocalypse 10 : 8  

 

- Au cours du XIXe siècle, des chrétiens du monde entier ont étudié le livre de Daniel, en particulier la prophétie des 2300 jours.

- Ayant calculé que les 2300 jours se termineraient en 1844, et croyant que la purification du sanctuaire annoncée correspondait au retour de Jésus qui purifierait la Terre, tous prêchèrent l’Évangile avec un zèle remarquable, en attente de la venue de 1844. Cette nouvelle fut une source de joie et d’espérance pour eux.

 

 b/ « Le petit livre fut dans ma bouche doux comme du miel, mais quand je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume. »   Apocalypse 10:10

- Le petit livre ouvert, sera d’abord une source de joie et d’espérance pour ses étudiants (doux dans la bouche), mais causera ensuite la déception et le découragement (amer dans les entrailles).

- Le sanctuaire à purifier à la fin des 2300 jours n’était pas la Terre, mais bien le sanctuaire céleste.

- Ainsi, la douce attente des années précédant 1844 laissa place à une profonde amertume.   Tous ces chrétiens sincères comprirent qu’ils n’avaient pas interprété correctement le contenu du livre de Daniel, accomplissant parfaitement la prophétie d’Apocalypse 10.

 

c/ Deux messages sont adressés aux chrétiens, suite à cette grande déception de 1844.
 

                                           Le 1e Message

Puis on me dit: Il faut que tu prophétises de nouveau sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois. »   Apocalypse 10 : 11

 

L'année 1844 ne correspondait pas à la fin du monde, mais au début de la période de jugement. Cet évènement devait être annoncé à tous les hommes, avant le retour glorieux de Jésus-Christ.

 

Les chrétiens déçus se sont donc relevés, commençant à prêcher ce nouveau message «à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple».

 

« Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte: «Craignez Dieu, et donnez-Lui gloire, car l’heure de Son jugement est venue.»           Apocalypse 14:6,7

                             Le 2e Message

« On me donna un roseau semblable à une verge, en disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors.» Apocalypse 11:1,2  

 

Le second message aux chrétiens, suite à cette grande déception de 1844, est de «mesurer le temple de Dieu», c’est-à-dire d’étudier plus en profondeur le sujet du sanctuaire, afin de comprendre le livre de Daniel et sa prophétie quant à la purification du sanctuaire.

 

 

2e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne

   A/ L'ancien Israël fut délivré de l'esclavage égyptien afin qu'il puisse servir Dieu et garder ses lois.

« Moïse et Aaron se rendirent ensuite auprès de Pharaon, et lui dirent: Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël: Laisse aller mon peuple, pour qu’il célèbre au désert une fête en mon honneur. » Exode 5:1

 

B/  l'Israël moderne est appelé hors de la Babylone spirituelle et de donner gloire à Dieu

 «   Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » Apocalypse 18 : 4

 

Points communs  entre Egypte et Babylone

  Egypte = Athéisme   //   Babylone  = Détrôner Dieu  (Daniel 5:22,23)

 

- Exode 5:2  Pharaon répondit: Qui est l’Eternel, pour que j’obéisse à sa voix (Athéisme )

 

L’objectif de Dieu est de conduire l’homme à le reconnaître comme Créateur, donc digne de recevoir l’adoration.

 

A/  Ancien

« J’endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Egyptiens sauront que je suis l’Eternel. » Exode 14:

    

B/ Nouveau

« Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. »  Apocalypse 14:7 

 

  Commentaire

Dieu demande à ceux qui veulent le servir , de se détacher impérativement des pratiques idolâtres de ce monde :

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »  Matthieu 6:24 

 

 

3e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne    

Les 2 mouvements sont mis sur rails par un prophète

 

A/ la prophétie d’Osée se réalise en la personne de Moise en faveur d'Israël

 

"Par un prophète l'Eternel fit monter Israël hors d'Egypte, et par un prophète Israël fut gardé." (Osée 12: 14).

Non par des prophètes, mais par un prophète. Moïse, ce prophète, mourut à la frontière de la terre promise après avoir entrevu l'héritage. Avant sa mort, le Seigneur donna par lui toutes les instructions nécessaires pour faire arriver Israël et l'établir dans la terre promise. Josué ne fit qu'accomplir les instructions données par l'intermédiaire de Moïse.

 

B/ Ellen Gould WHITE  (1827 - 1915 )

Prohétesse et l'un des pionniers de l'église adventiste du 7e jour. 

Elle fut une guide spirituelle et une réformatrice militant pour la vie familiale, l'éducation, la santé et une hygiène de vie holistique. Mais elle n'occupa jamais aucune position de direction dans l'Église adventiste.

 

- Au cours de ses 70 ans de ministère, Ellen White écrivit 26 livres et plus de 5 000 articles pour divers périodiques. Son œuvre est essentiellement consacrée à la spiritualité chrétienne, centrée principalement sur le second avènement du Christ.  

 

- Son œuvre et son engagement contribuèrent à l'organisation et à l'expansion mondiale de l'Église adventiste, à l'établissement de nombreux modes de diffusion du message du retour du Christ, et à la création d'un important réseau d'établissements scolaires, universitaires et médicaux dans le monde entier. Les adventistes attribuent une dimension prophétique à son ministère, estimant qu'elle eut environ 2 000 visions.

 

- Ellen White appela toujours ses lecteurs et ses auditeurs à enraciner leur foi sur le seul témoignage de la Bible.

 

4e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne 

 

 

   Le Sabbat est donné comme signe de fidélité pour les deux mouvements.

 

A/   Le peuple d’Israël reçoit le décalogue

 « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.  Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.  Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.  Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Exode 20 : 8 à 11

 

B/ Le peuple adventiste  reçoit la mission d’inviter les hommes à observer le Sabbat, signe du pouvoir créateur de Dieu :

 

« Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple.  Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux » Apocalypse 14 : 6

 

« C‘est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. »     Apocalypse 14:12 

 

- La prédication de ce message ( l’Evangile Eternel) par l'église adventiste du 7e jour, va préparer un peuple qui va accepter le décalogue d’origine divine et se reposera le Sabbat.

 

- Le Sabbat est incontestablement le signe de l’autorité de Dieu sur ce monde, puisqu’il en est le Créateur.

 

5e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne

 

La réforme concernant la santé fait partie des deux mouvements

 

Commentaire:

Le plan de Dieu pour l’humanité consiste à mettre en place un programme holistique, fondée sur la notion de globalité de l'être : physique, émotionnel, mental et spirituel.

 

« Que le Dieu de paix vous rende lui-même entièrement saints et qu’il vous garde parfaitement esprit, âme et corps pour que vous soyez irréprochables lors de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ 1 Thessaloniciens 5.23 

 

« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. »  3 Jean 1:2 

 

 « Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. »  Luc 9:1 

 

A/ Le peuple d’Israël  pionnier dans les principes d'hygiène

 

Dès le début de son expérience palpitante sous la houlette de son Dieu, le peuple d’Israël  reçoit 2 Institutions très importantes aux yeux du Créateur :

 

-         un code morale : le décalogue  

-         des conseils d'ordre sanitaire dans le livre du lévitique

  

« Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel, qui te guérit. » Exode 15:26 

 

Commentaire:

- Le livre du Lévitique ne renferme pas uniquement les régles à observer pendant les céremonies sacrées, mais contient aussi de précieux conseils d'ordre sanitaire.

- C’est en grande partie l’observation de ces conseils sanitaires, peut connus des autres nations, qui devait mettre l’observateur Israélite  à l’abri de la maladie.

 

  B/  L’église adventiste du   7e et la réforme sanitaire

- Sous l'impulsion des révélations de sa prophétesse, le mouvement adventiste fait figure de pionnier en ce qui concerne la réforme sanitaire.

 

- Les adventistes sont en meilleure santé et vivent plus longtemps que la moyenne de la population; les statistiques le confirment.

 

- Prendre soin de son corps, soigner les malades, les délivrer des accoutumances, en somme commencer l’oeuvre de restauration humaine, sont une partie intégrante de la mission de l'église adventiste du 7e jour.

   

6e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne

  A/ Juste avant la délivrance d'Israël hors d'Egypte, Dieu déversa sa colère par les 10 plaies, les 7 dernières frappant seulement les Egyptiens.  (Exode 8 : 17 à 19)

 

« L’Eternel dit à Moïse: Lève-toi de bon matin, et présente-toi devant Pharaon; il sortira pour aller près de l’eau. Tu lui diras: Ainsi parle l’Eternel: Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve. Si tu ne laisses pas aller mon peuple, je vais envoyer les mouches venimeuses contre toi, contre tes serviteurs, contre ton peuple et contre tes maisons; les maisons des Egyptiens seront remplies de mouches, et le sol en sera couvert. Mais, en ce jour-là, je distinguerai le pays de Gosen où habite mon peuple, et là il n’y aura point de mouches, afin que tu saches que moi, l’Eternel, je suis au milieu de ce pays. J’établirai une distinction entre mon peuple et ton peuple. Ce signe sera pour demain. L’Eternel fit ainsi. »

 

  B/  Juste avant la délivrance finale du peuple adventiste de ses persécuteurs, la colère de Dieu se manifestera encore par 7 fléaux, qui frapperont seulement les méchants. (Apocalypse 16 : 1 à 17)

 

       Remarque concernant l’ancienne Egypte littérale

- les 3 premières plaies ont touchées tout l’Egypte, afin de sensibiliser tous les habitants du royaume et de leur faire  reconnaître la grandeur de Dieu et son droit à l’adoration.

 

- les 7 dernières plaies (plus douloureuses) ont affectés seulement ceux qui ceux persistaient dans leur entêtement. Le lieu où habitaient les Israélites fut épargné.

 

        Remarque concernant l’Egypte spirituelle

- le message des 3 anges s’adresse à toute la terre, afin d’inciter tous les hommes à reconnaître Dieu comme créateur et à l’adorer.

 

- « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple.  Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.

 

- Et un autre, un second ange suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité!

 

- Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main,  il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. » Apocalypse 14: 6 à 10 

 

- les 7 dernières plaies ou fléaux ne vont atteindre que les rebelles. (Apocalypse 16: 1 à 16 ) 

 

 

7e  Similitude entre l’Israël ancien  et l’Israël moderne

 

La délivrance finale

 

A/  Expérience du peuple d'Israël

. Après leur délivrance à la Mer Rouge, les Israélites chantèrent le cantique de Moïse, un chant de délivrance de la mort et de victoire par la foi.

 

  B/ Expérience du peuple adventiste du 7e jour

  Quand le peuple adventiste sera délivré du décret final de mort dont il fera l’objet, il chantera le même cantique sur la mer de verre, car il aura vécu la même expérience.

 «  Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,  et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.»     Apocalypse 3 : 15 à 17


« Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de DieuEt ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations! »  Apocalypse 15: 2, 3

 

Ce cantique de Moise n'appartient pas seulement au peuple juif. Il annonce la destruction de tous les ennemis de la justice, et la victoire finale de l'Israël de Dieu

 

Conclusion

 

 

- Le nom de l'église,  "adventiste du septième jour " n’est pas le fruit d’un hasard, il est spécifique.

 

- Le mot « adventiste » vient du latin adventus qui signifie « arrivée », « venue », « avènement », en référence au retour du Christ annoncé dans la Bible.

 

- Le mot adventiste rappelle que nous attendons le retour imminent de notre Seigneur Jésus-Christ et nous nous réjouissons à la perspective de ce point culminant de toute l'histoire de la terre.

 

- « Septième jour » désigne le Sabbat (samedi), le septième jour de la semaine.

 

- Le Septième jour fait référence à la puissance de Dieu qui créa cette terre en six jours et couronna cette création d'un mémorial, le sabbat du septième jour.

 

« Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. »                        Genèse 2 :3 

 

« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier……. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »   

                                 Exode20 : 8 , 11

 

- Cela rappelle que l’homme est le fruit direct de la création de Dieu et non pas une anomalie fortuite issue d'un processus évolutif impersonnel.

 

- De même que Dieu a utilisé le peuple d’Israël pour faire éclater sa gloire par des prodiges aux yeux des Égyptiens, sous l'influence du Saint-Exprit, le peuple adventiste du 7e jour, fera éclater la gloire de Dieu aux yeux du monde dans les derniers jours de la Terre.

- Le Christ a confié à l'Église Adventiste du 7e jour un message unique et spécial de l'Évangile éternel qui doit préparer le monde entier pour son retour en gloire.

 

- Cette tâche parait humainement irréalisable. Mais sous l’action de la pluie de l’arrière-saison, Dieu va couvrir son peuple de son Esprit pour l’aider à mener à bien l’oeuvre qu’Il lui a confié.

 

 

 

Christ revient Bientôt !!!!

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 08:37

 

La Prière source de Victoire

 

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.  »  Ephésiens 6:18 

 

La prière est une ressource infiniment précieuse, accordée au croyant pour le temps de son pèlerinage ici-bas.

 

Si par sa Parole, Dieu se plaît à nous communiquer ses pensées et sa volonté, auxquels nous devrions être attentifs, par la prière nous avons le privilège de nous adresser à Lui en toute liberté, sachant qu’il nous écoute.

 

Qu’est-ce qui doit caractériser la PRIÈRE ?

 

1/ Le sentiment de notre dépendance.

 

« Je le sais, ô Eternel! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à  diriger ses pas. »   Jérémie 10:23 

 

C’est la conscience de notre faiblesse, de nos besoins et de l’absence de ressources en nous-mêmes, qui nous conduit à rechercher Dieu par la prière.

 

C’est dans la mesure où nous réaliserons notre impuissance qu’il nous sera possible d’apprécier la puissance de Dieu.

 

Nous ne saurions nous adresser à Lui avec une prétention quelconque.

 

Si nous vivons dans la dépendance du Seigneur, laquelle le glorifie, nous serons conduits à Lui remettre tout ce qui nous concerne. Dans les circonstances importantes de notre existence, dans le choix d’un chemin, notre recours est de dépendre de Lui, d’interroger sa bouche par la prière afin d’avoir le discernement de sa pensée.

 

 La dépendance se manifeste aussi dans les petites choses de la vie journalière par un abandon aux soins et à la fidélité du Seigneur, qui ne saurait toutefois être de l’insouciance.

 

« Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… » Apocalypse 3 : 17

 

2/ Une réelle confiance, une foi vivante.

 

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »   Hébreux 4:16 

 

Sachant que nos besoins sont parfaitement connus, que l’intention de Dieu est toujours de nous bénir et qu’Il est puissant pour faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, nous avons des motifs d’être sans crainte, confiants.

 

« Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.» (Jacq. 1: 6-8)

 

«Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevez, et il vous sera fait» (Marc 11:24).

 

 3/  Une disposition constante, fruit de notre communion avec le Seigneur.

 

- Le Christ Lui-même enseigne aux siens qu’ils doivent toujours prier et ne pas se lasser :

 

« Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. » Luc 18:1 

 

- L’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens : « Priez sans cesse » (1 Thess. 5:17).

 

Ainsi, nous ne fléchirons pas nos genoux occasionnellement, seulement lorsque des soucis particuliers préoccupent nos coeurs, mais nous le ferons de manière systématique dans notre vie quotidienne.

 

Si rien n’est trop grand pour que la puissance de Dieu puisse le faire, rien n’est trop petit pour que son amour veuille s’en occuper.

 

Cette exhortation, sans faire nécessairement appel à un arrêt dans nos occupations, signifie une disposition continuelle de nos coeurs, la prière étant comme la respiration spirituelle de nos âmes.

 

 4/ Une pratique journalière.

 

« Éternel ! je crie à toi, et dès le matin ma prière te prévient » (Ps. 88:13).

 

Chaque jour, et plusieurs fois par jour, nous devons sentir le besoin de nous approcher de Dieu par la prière pour lui présenter par le Seigneur Jésus nos requêtes avec des actions de grâces.

 

Quelle faveur et quelle sécurité de pouvoir lui confier dès le matin la journée qui commence.

 

Certes, nous en sentons davantage la nécessité lorsque nous traversons l’épreuve, mais la prière doit constituer un exercice quotidien, qui nous permet de garder un contact permanent avec le Seigneur.

 

« Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant  » (Dan. 6:10).

 

Daniel n’a pas attendu l’épreuve pour le faire, car il est dit : «Comme il le faisait auparavant.

 

Le Christ, notre divin modèle, priait tôt le matin, longtemps avant le lever jour (Marc 1:35).

 

5 / Une activité persévérante.

 

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » Ephésiens 6:18 

 

Plus nous réalisons nos faiblesses et les dangers qui nous menacent, plus aussi nous aurons à coeur la gloire du Seigneur, le bien des siens et celui de tous les hommes ; alors, nous serons enclins à persévérer dans la prière.

 

 Quant à nous-mêmes, ce sera notre sûre sauvegarde ; quant aux autres, cette persévérance sera la traduction de l’amour que nous leur portons.

 

Les premiers chrétiens persévéraient dans la prière :

« Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. » Actes 1:14 

 

 

  6/ Une attente patiente.

 

«Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai» (Ps. 5:3).

 

La patience n’est pas un fruit de la nature humaine, mais de la nature divine à laquelle nous participons.

 

Le Seigneur, dans sa parfaite connaissance de notre nature, sait ce qu’il nous faut, mais Il connaît aussi le moment propice pour répondre à nos demandes.

 

Nous sommes facilement caractérisés par l’impatience, mais la confiance en sa sagesse nous donnera la patience pour attendre, et dans le silence, le salut de l’Éternel.

 

«   Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. »  (Jacques. 1:3,4) 

 

7/ Des prières ferventes et des besoins précis.

 

« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.  Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » (Matt. 6:7,8).

 

Si la prière doit nous être quotidienne, nous devons pourtant en bannir toute routine, tout formalisme, toute vaine redite.

 

Si nos requêtes sont la présentation de ce qui nous tient à coeur, elles seront ferventes, et de telles supplications sont accompagnées de grandes bénédictions.

 

Gardons-nous, et tout particulièrement dans les réunions de prières, de longs exposés qui transforment parfois nos prières en méditations que l’on adresse au Seigneur.

 

Quelle fraîcheur lorsqu’une prière témoigne de besoins véritables et précis. 

 

8/   La prière doit être en accord avec la  volonté divine

 

« Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute » (1 Jean 5:14).

 

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. »  Jean 15:7 

 

En sondant les Écritures, nous acquerrons le discernement de cette volonté.

 

Nous avons l’exemple parfait du Seigneur qui a terminé sa prière en Gethsémané par ces mots : « Non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux » (Matt. 26:39, 42).

 

9/  Accord pour la prière en commun

 

« Je vous dis encore que, si deux d‘entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 18:19 

 

Une condition d’exaucement de toute importance quant à la prière en commun, c’est l’accord de ceux qui prient, à l’égard des choses demandées. «Si deux d’entre vous s'accordent...». (Matt. 18:19).

 

Les premiers chrétiens «persévéraient d’un commun accord dans la prière» (Actes 1:14).

 

 Nous sommes exhortés à avoir «une même pensée, ayant un même amour, étant d’un même sentiment, pensant à une seule et même chose»

 

« Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » (Phil. 2:2-4).

 

Quel réconfort, lorsque dans les réunions de prières, les nombreux amens qui se font entendre témoignent de ce commun accord !

 

Nature des différentes PRIÈRES

Les Écritures nous enseignent à prier «par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance» (Éph. 6:18).

 

Nos prières peuvent donc revêtir des caractères différents suivant les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, comme aussi en fonction des dispositions de nos coeurs.

 

1/ La demande ou requête

« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes. » 1 Timothée 2:1 

 

La demande ou requête, sens propre du mot «prière», par laquelle nous exposons des besoins, requérant de la part de Dieu ce qui nous fait défaut.

 

 

2/ La supplication

« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété » Hébreux 5:7 

 

La supplication est une prière ardente et insistante, exprimée avec l’assurance que Celui à qui nous la présentons est puissant et aussi le seul en mesure d’y répondre.

 

La supplication évoque la nécessité absolue d’obtenir la chose implorée. L’humilité et la soumission soient requises dans de telles prières.

 

3/ La plainte

La plainte est l’expression, dans la prière, de la douleur que nous exposons au Seigneur. C’est le gémissement d’un coeur opprimé.

 

« Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, je parlerai dans l’amertume de mon âme. »  Job 10:1 

 

 4/  Le soupir

Le soupir est aussi une manifestation des sentiments de la personne accablée.

 

L’intensité des souffrances peut priver le croyant des facultés nécessaires pour prier mais ses soupirs qu’il fait monter devant Dieu dans de telles circonstances sont entendus.

 

« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » Romains 8:26 

 

Le soupir est aussi l’expression d’un ardent désir, d’une aspiration profonde.

 

« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. ». (Rom. 8:22, 23).

 

5/   Le cri

Le cri est un appel pressant par lequel on réclame un secours immédiat. Celui qui crie n’a qu’un seul espoir, c’est d’être entendu, d’attirer l’attention.

 

« J’ai crié à l’Éternel du fond de ma détresse, et il m’a répondu » (Jonas 2:3).

 

« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété. » Hébreux 5:7 

 

6/   Le combat

Le combat est un aspect que revêt aussi la prière. Il rappelle l’âpreté de la lutte, du combat spirituel, et invite à une vigilance de tous les instants.

 

 « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n’ont pas vu mon visage en la chair. » Colossiens 2:1  

 

7 /  L’intercession

«  Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières. » Ephésiens 1:16 

 

L’intercession est le caractère particulier et très important d’un aspect de la prière.

 

Comme le mot l’indique, intercéder signifie agir comme médiateur, requérir une faveur pour autrui. En intercédant, nous intervenons auprès de Dieu pour le bien des autres.

 

C’est un service de grande valeur que celui qui consiste à prier pour ceux qui sont les objets de nos affections et pour ce qui est cher au coeur du Seigneur.

 

  Christ, notre divin et parfait médiateur, prie en notre faveur et paraît devant Dieu pour nous afin que nous recevions la bénédiction dont nous avons besoin.

 

  Plus encore, la Parole nous enseigne à prier également pour ceux qui nous font du tort et nous persécutent:

 

« Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.  » (Matt. 5:43, 44).

 

  8/   La confession

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité». Jean 1:9

 

La confession est l’acte par lequel on avoue un mal commis. Devant Dieu, c’est la prière qui consiste à déclarer son péché, à nommer sa faute.

 

9/   L’humiliation.

«  Lorsqu’il fut dans la détresse, il implora l’Eternel, son Dieu, et il s’humilia profondément devant le Dieu de ses pères.  Il lui adressa ses prières; et l’Eternel, se laissant fléchir, exauça ses supplications, et le ramena à Jérusalem dans son royaume. Et Manassé reconnut que l’Eternel est Dieu.  »  2 Chron. 33:12, 13

 

Si la confession est un acte, l’humiliation est plutôt un état d’âme, dans lequel on mène un deuil à la suite de péchés commis. Elle se poursuit après la confession.

 

Nous avons des motifs constants de nous humilier dans nos prières pour nos manquements personnels, nos inconséquences, nos infidélités.

 

Une humiliation sincère s’accompagne presque toujours d’une clémence divine immédiate en faveur de celui qui renonce à sa folie.

 

L’Éternel dit à Élie : « Vois-tu comment Achab s’est humilié devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le mal en ses jours » (1 Rois 21:29).

 

« Car ainsi parle le Très-Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les coeurs contrits. »  Esaïe 57:15 

 

10/ La prière d'illumination

  Elle précède la lecture des Ecritures. Le chrétien prie pour que le Saint-Esprit l'éclaire, et lui permette d'entendre et de comprendre la Parole de Dieu.

 

  « Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple; et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint en place. Esdras bénit l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: Amen! amen! Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Eternel, le visage contre terre. » Néhémie 8: 5,6)

 

 11/    L’action de grâces

L’action de grâces est l’expression de notre reconnaissance associée à la conscience que tout ce pour quoi nous remercions est le fruit de la pure grâce de Dieu.

 

 La réalisation de nos privilèges immérités doit produire des actions de grâces. Nous sommes exhortés à les joindre à nos demandes.

 

« Exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces»   (Phil. 4:6).  

 

12 /    La louange

La louange consiste à proclamer les vertus, faire l’éloge d’une personne.

 

Notons que la louange peut être adressée à l’homme, alors que l’adoration, dont nous parlerons plus loin, ne peut avoir pour objet que Dieu seul.

 

Par notre louange, nous donnons gloire à Dieu, Père et Fils. Elle s’exprime d’une façon particulière par le chant.

 

« L’Eternel est grand et très digne de louange, Et sa grandeur est insondable. » Psaumes 145:3 

 

13/    L’exaltation

L’exaltation consiste à élever en gloire, à porter très haut la personne qui en est l’objet.

 

En louant, nous exaltons, nous célébrons, nous proclamons hautement les gloires de la personne divine.

 

« Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.  C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,  afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

 

  Ainsi, lorsque nous nous adressons à Lui, individuellement ou collectivement, il convient d’exalter son beau nom qui lui a été donné au-dessus de tout nom.

 

14/     L’adoration

« C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »  Apocalypse 22: 8,9

 

L’adoration est l’action par laquelle on rend un culte. Si la créature peut être louée, l’adoration n’est due qu’à Dieu le Père et Dieu le Fils, exclusivement.

 

Par conséquent, il est inconvenant de faire usage de ce terme à l’égard de nos semblables et plus encore de choses que nous aimons.

 

Adorer Dieu, c’est Lui offrir le culte qui Lui revient, accomplir les promesses et les voeux qu'on lui a faits.

 

En effet,  tout ce qui existe vient de Lui, ce qui Lui confère le droit à l’adoration.    

 

« Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-Lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Apocalypse 14:7 

 

 

À qui la Prière doit-elle être adressée ?

 

1/   Prières adressées au Père

Le Christ leur a déclaré : « Toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie». Jean 14:13-14 

 

Une prière doit être adressée au Père et faite au nom du Seigneur Jésus. On ne saurait exprimer une requête ou une action de grâce au Seigneur en le faisant en son propre nom.

 

2/ Prières adressées au Seigneur Jésus

  - Les prières adressées alors au Seigneur Jésus ont tout à fait leur place.

 - L’unité est si entière entre le Père et le Fils, que ce qui s’adresse à l’un l’est aussi à l’autre, comme aussi ce que nous recevons du Père, vient aussi du Seigneur, et réciproquement.     « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30).

 

 

  3/  Prières par l’Esprit, non pas adressées à l’Esprit

 

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.  »  Ephésiens 6:18 

 

Le Seigneur ayant accompli son oeuvre, étant ressuscité et assis à la droite de Dieu, il a envoyé de la part du Père le Saint Esprit, le Consolateur au jour de la Pentecôte.

 

 « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. »  Jean 14:16   

 

La vie chrétienne doit être marquée par l’action du Saint Esprit. La perfection du caractère du chrétien est le résultat de la présence et de l’activité du Saint Esprit en lui.

 

Bien que le Saint Esprit appartienne à la Trinité, à la Déité, ce n’est pas à lui que nous adressons nos prières, mais par lui que nous les présentons à Dieu notre Père, au Seigneur Jésus.

 

Nous ne pouvons pas prier par l’Esprit et en même temps présenter nos Prières au Saint Esprit qui habite en nous, mais Il dirige nos coeurs vers le Père et vers le Seigneur, nourrissant nos âmes de l’amour divin.

 

« Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur jésus Christ pour la vie éternelle » (Jude 20).

 

Postures qui conviennent à la PRIÈRE

 

Si nous pouvons présenter nos prières dans les circonstances variées de notre vie ici-bas, il en découle nécessairement qu’elles peuvent s’exprimer dans les positions les plus diverses en fonction de l’état et des nécessités du moment, mais pour autant qu’elles ne soient pas délibérément irrespectueuses.

 

Que de requêtes sont montées des lits de souffrance, des champs de bataille, des lieux de persécution !

 

1/ À genoux

«C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus Christ... afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos coeurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour» (Éph. 3:14 à 19).

 

La prière à genoux est sans doute la plus fréquemment rapportée dans les Écritures. Cette attitude est l’expression de la dépendance, de la soumission, voire même de l’infériorité, car c’est toujours le plus petit qui fléchit les genoux devant le plus grand.

 

 « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,  afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »(Phil. 2:9, 10).

 

  2/ Debout

Il est bienséant de se lever devant une personne à qui l’honneur est dû, et ceci d’autant plus si nous lui adressons la parole.

 

« Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place, Les jeunes gens se retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout. Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche..» Job

 

Cette position témoigne donc, dans la prière, du respect, de la déférence, de l’hommage qui reviennent à Dieu, comme au Seigneur. Ce n’est donc pas sans raison qu’il est d’usage de se lever pour prier, particulièrement en Assemblée et en collectivité.

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 « Esdras est donc placé plus haut que l’assemblée, et tout le monde peut le voir. Quand il ouvre le livre, tout le peuple se met debout.  »  Néhémie 8:5

 

La Bible fait mention des hypocrites qui aiment à prier debout dans les synagogues, et au coin des rues, de sorte qu’ils soient vus des hommes. Nous comprenons que ce qui est répréhensible ici n’est pas la position en elle-même, mais l’orgueil qui se trouve dans le coeur de celui qui prie et le pousse à prendre cette attitude dans le but d’être remarqué..

 

« Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.  »  Matthieu 6:5,

 

  3/ Autres attitudes

Nous trouvons en outre la mention de diverses attitudes quant à la prière ou à l’adoration, telles que : s’incliner, se prosterner, tomber sur sa face, étendre ou élever les mains.

 

Ces manifestations extérieures témoignaient certainement de l’état d’âme de celui qui priait, soit l’hommage rendu, l’humilité ressentie, l’attente du secours, etc…

 

« Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur » Matt. 8:2

 « Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Eternel sur la maison; ils s’inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Eternel, en disant: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours! » 2 Chron. 7:3 

 

Prières entendues, non exaucées.

 

Si les choses désirées n’ont pas été accordées, c’est que la sagesse et l’amour divins avaient souvent en vue une plus grande bénédiction que celle qui était demandée.

 

Un exemple de prière entendue et non exaucée est celle, que présente l’apôtre Paul. À trois reprises il a supplié Dieu afin que son écharde dans la chair se retirât de lui. Le Seigneur lui a répondu, mais que lui a-t-il dit ? « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité» (2 Cor. 12:8, 9).

 

Délivré de cette écharde, Paul aurait sans doute eu pratiquement plus de facilité dans l’exercice de son ministère. Mais, à cause des révélations extraordinaires qui lui avaient été faites, il aurait été exposé à s’enorgueillir. Aussi Dieu, dans sa grâce et sa sagesse, sachant ce qu’est l’homme, le prive de cette délivrance pour le préserver de la chute.

 

Paul l’a compris, ce qui lui fait dire : « Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi ».  2 Corinthiens 12:5

 

Par cela, le Seigneur nous enseigne que s’Il peut se servir des facultés, des capacités ou des dons naturels qu’Il dispense à ses créatures pour accomplir un service, il peut aussi être glorifié dans ses serviteurs sans eux.

 

Prières qui ne sont pas écoutées

 

«Ils crieront à moi, et je ne les écouterai pas».   Jérémie 14 : 12

 

A cause de l’état moral et spirituel dans lequel peut se trouver celui qui présente sa requête, Dieu ne peut l’écouter.

 

La patience de Dieu a un terme et ses compassions ont une limite. L’obstination dans la désobéissance et le mépris de ses appels font que, lorsque la mesure est atteinte, l’accès à Dieu par la prière est fermé.

 

« Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, Sa prière même est une abomination. »   Proverbes 28:9 

 

Un cas un peu spécial

 

« Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. »    1 Timothée 1:19,20,

 

L’apôtre Paul fait mention de l’acte de livrer des croyants à Satan. Notons tout d’abord qu'il s’agit d’un pouvoir apostolique pour lequel il avait été personnellement revêtu d’autorité.

 

 Or, tel n’est pas le cas de l’Assemblée. Lorsqu’elle prononce une exclusion, elle le fait par obéissance à la Bible et en fonction de sa responsabilité d’ôter le méchant du milieu d’elle, mais elle ne livre pas le rebelle à Satan. 1corinthiens 5:13

 

Paul livre positivement Hyménée et Alexandre à Satan afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. Ces hommes sont abandonnés à Satan, non pour la destruction de la chair, mais afin qu’ils apprennent par la misère et la souffrance dans lesquelles ils se trouveront, la leçon que Dieu a en vue pour leur bien, de sorte qu’ils puissent être restaurés. 1

 

Ici, Satan est un instrument pour corriger un enfant de Dieu et briser sa volonté charnelle.

 

Cette leçon ne peut être apprise dans le sein de l’Assemblée, l’Ennemi n'étant autorisé à agir dans l'Eglise, mais elle est subie en «dehors» de l'Eglise, dans le monde duquel il est le prince.

 

À cette école, un tel chrétien livré à Satan se trouve privé de l’abri de la Maison de Dieu dont il bénéficiait mais duquel il n’a pas su apprécier la valeur. Quelle solennité !

 

Il y a donc lieu d’être exercés afin de discerner si les péchés constatés chez un croyant sont de nature à provoquer une sainte indignation ou s’ils font appel à l’intercession.

 

Prière anormale, voire inconvenante

 

Les Écritures nous enseignent également que, dans certains cas, la prière peut être anormale, voire même inconvenante, bien que cela puisse paraître étrange à première vue.

 

Si l’on a délibérément choisi son chemin, lequel devient celui de la propre volonté de l'individu, puisqu’il correspond aux aspirations de nos coeurs naturels, il est inutile de prier ensuite pour demander les directions du Seigneur.

 

La prière est une manifestation de dépendance. Pratiquée dans un tel état d’esprit, elle perd alors son caractère fondamental.

 

Plus encore, elle révèle un manque de droiture et de respect envers Dieu.

 

« La prière de celui qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi est une abomination. » Proverbes 28:9 :

 

Il en est de même lorsque la volonté de Dieu nous est connue. En effet, si l’enseignement des Écritures nous fait discerner la pensée de Dieu à l’égard d’une voie à suivre, il est inutile et anormal de prier pour requérir les directions divines.

 

De telles prières n’ont pas pour but la gloire du Seigneur mais proviennent d’une lutte entre le désir nourri par nos coeurs naturels et la crainte des conséquences qui pourraient résulter d’actes contraires à Sa volonté.

 

Pour l’enfant de Dieu, le monde est crucifié et lui-même l’est pour le monde (Gal. 6:14).

 

             Voici un exemple:

 

Balaam, un ancien prophète cupide, est sollicité par Balak, roi de Moab, ennemi d’Israël, pour maudire le peuple de Dieu. Attiré par la récompense, il désirait aller avec lui mais, craignant les conséquences, il voulu acquérir l'autorisation d’une façon religieuse.

 

Si son coeur avait été droit, il n’aurait pas reçu de tels messagers chez lui. Dans sa grâce, Dieu lui fait connaître le chemin à suivre, par ces paroles :

 

«Tu n’iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni» Nombres 22 :12).

 

Balaam est alors contraint de dire aux envoyés de Balak : «L’Éternel refuse de me laisser aller avec vous».

 

Le prophète tenté à nouveau par l’argent, reçoit les messagers de Balak, les retient et leur dit : «Demeurez ici, vous aussi, cette nuit, et je saurai ce que l’Éternel aura de plus à me dire... »

 

La première communication de Dieu ne donnait lieu à aucune équivoque.

Toutefois, bien que feignant de mépriser l’honneur, Balaam désirait tant en être comblé que l’Éternel lui dit : «Lève-toi, va avec eux ; seulement, la parole que je te dirai, tu la feras»

 

C’est-à-dire : Puisque tu veux aller, va. Toutefois tu ne pourras dire autre chose que les paroles que je mettrai dans ta bouche, et cela à ta honte.

 

Si Dieu s’est servi de ces circonstances pour proclamer par des prophéties remarquables la position bénie du peuple d’Israël comme étant choisi d’entre les nations, elles ne sauraient amoindrir en quoi que ce soit la totale responsabilité de Balaam.

 

Balaam connaissait la volonté de l’Éternel et devait par conséquent s’y soumettre humblement et sans raisonnement.

 

 

L’AMEN

Nous ne voudrions pas terminer ces lignes sans dire quelques mots sur l’AMEN qui accompagne toute prière.

 

Rappelons premièrement qu’il signifie principalement : Vrai, en vérité, ainsi soit-il, etc.

 

En disant amen à une prière exprimée par autrui, nous nous associons à ce qui a été dit et faisons appel à l’exaucement de ce qui a été demandé.

 

Ainsi donc, lorsqu’une prière est conforme à la pensée de Dieu, il est absolument normal que notre «amen» soit prononcé et entendu.

 

 « A Lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen »

  (1 Pierre 5:11).

 

 

                            Christ revient Bientôt !!!

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 14:44

 

Le Plan Divin du Salut 

 

  L'ange du Seigneur déclara à Joseph : « Et tu lui donneras le nom de JÉSUS car Il sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1.21)

 

C'est dans ce but que Christ est venu dans le monde, afin qu'Il puisse nous sauver totalement et complètement du péché. Puis, ayant préparé un salut total et complet pour la race humaine perdue, Il est monté vers son Père.

 

Mais notre intérêt est maintenant de savoir comment ce salut nous est donné, à nous qui avons répondu positivement à la bonne nouvelle.

 

Malheureusement, beaucoup de chrétiens ont une connaissance limitée du plan du salut, en tant que plan déjà préparé et terminé en Jésus-Christ.

 

L'évangile peut être décrit comme étant le plan du salut, et ce plan a déjà été préparé et accompli pour toute l'humanité en Jésus-Christ.

 

L’évangile doit devenir une réalité dans l'expérience du croyant, sans quoi la vérité de cet évangile ne reste qu'un ensemble d'enseignements et de doctrines dépourvues de toute puissance.

 

Il se produit dans le salut un changement radical à la fois dans notre position et dans notre statut. C'est une chose que nous devons tous comprendre de façon claire.

 

De par notre naissance, nous sommes en Adam. C'est notre position naturelle ; et cette situation est sans espoir puisque en Adam, « tous ont péché » et tous meurent.

 

«   C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… »  (Romains 5.12)

 

Toutefois, du moment où nous répondons avec sincérité à la bonne nouvelle de l'évangile, nous sommes immédiatement délivrés de notre position en Adam et sommes dès lors, unis à Christ par la foi.

 

« Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. »  (1 Corinthiens 15. 21, 22).

 

Ceci ne signifie pas seulement un changement radical de notre position « en Adam » à une position « en Christ » mais implique également un changement radical d'état.

 

Car « en Adam », nous appartenions à ce monde, nous étions de ce monde ; c'est-à-dire qu'en tant qu'enfants d'Adam, nous étions par naissance et par nature citoyens de ce monde, un monde entièrement sous le contrôle de Satan et condamné à la destruction.

 

«  Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. »   1 Jean 5.19)

 

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.» 2 Pierre 3 :.9)

 

Mais maintenant, étant en Christ par la foi, nous ne sommes plus de ce monde mais nous avons été délivrés de ce présent monde mauvais par la croix de Christ.

 

« Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » (Jean 17.14-16),

 

«   Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père..»   (Galates 1.4).

 

Par conséquent, l'apôtre Paul pouvait déclarer : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » (Galates 6.14).

 

Le salut peut donc être défini comme un exode de ce monde qui est sous le contrôle et la domination de Satan et une entrée dans l'Église appartenant au royaume de Dieu et dirigée par Christ.

 

Cette grande vérité fut autrefois démontrée par l'exode du peuple de Dieu de l'Égypte vers Canaan, l'Égypte étant une figure du monde et Canaan une figure de l'Église destinée au ciel.

 

Quand les Israélites traversèrent la mer Rouge, événement qui symbolisait le baptême, avec Moïse symbolisant Christ ils dirent adieu pour toujours à l'Égypte (le monde) et à Pharaon (symbole de Satan) ; et quand ils entrèrent en Canaan, la terre promise, ils représentaient typologiquement l'Église appartenant au royaume de Dieu.

 

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer…» (1 Corinthiens 10.1-2)

 

C'est pour cette raison que les auteurs du Nouveau Testament ont choisi à dessein le terme « ekklesia » pour identifier le peuple de Dieu. Ce mot grec traduit dans notre Bible par « l'Église » est un mot des plus intéressant. Il provient de deux mots qui, juxtaposés, révèlent une vérité des plus importante. Les deux mots sont « ek » qui signifie « hors de », et « klesia » qui signifie « peuple appelé ».

 

Ces deux mots mis ensemble définissent l'Église comme étant un « peuple appelé à sortir ». Les croyants sont par conséquent un peuple qui est appelé à sortir.

 

 Mais la question que nous devons nous poser, c'est de quoi sommes-nous appelés à sortir ?       Et la réponse est : du monde.

«  Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.  »  Jean 15.19 

 

«  Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux, car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités.  »  Apocalypse 18 :4,5

 

Comme chrétiens, nous n'appartenons plus à ce monde, mais sommes devenus citoyens du ciel. Et, considérant le fait que Satan, « le prince de ce monde », est en guerre avec Christ, le Seigneur du ciel, nous sommes donc devenus, en tant que chrétiens, des étrangers vivant en territoire ennemi.

 

Pour cette raison, Jésus a déclaré que le monde nous haïra et nous persécutera.

  

Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas parce que le monde a changé, mais simplement parce que le monde ne voit pas réellement Christ en nous.

 

«  D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre fidèlement en étant unis au Christ Jésus, on les fera souffrir. »  (2 Timothée 3.12).

 

Le baptême par immersion et le Salut

 

Quand Jésus donna pour mission à Ses disciples d'aller dans le monde entier et de prêcher l'évangile, Il déclara très clairement que « celui qui croirait et serait baptisé serait sauvé » (Marc 16.15-16).

 

Pourquoi Jésus inclut-il le baptême comme une partie essentielle du salut ?

 

C'est une question très importante et à laquelle chaque chrétien doit pouvoir répondre, puisqu'elle est vitale pour le salut.

 

Le baptême en soi ne nous sauve pas, mais il représente quelque chose de vital pour nous.

 

Entre l'Église de Christ et le monde de Satan se dresse la croix de Christ et cette croix à laquelle nous nous sommes identifiés par la foi et le baptême nous sépare éternellement de ce monde destiné à périr.

 

C'est ce que veut dire la Bible en parlant d'être sauvé ou purifié « par l'eau » du baptême

 

« Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6.11 )

 

La Bible donne la vraie signification du baptême.

 

« Lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau. Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ… »  1 Pierre 3.20-21,

 

Il nous faut nous poser la question : « De quoi Noé et sa famille furent-ils sauvés au temps du déluge ? N'était-ce pas de ce monde condamné ?

 

Dieu visita Noé et lui donna instruction de construire une arche parce qu'll était sur le point de détruire par l'eau le monde antédiluvien. Pendant 120 ans, Noé construisit l'arche et en même temps, il prêcha à ce monde perdu d'y entrer.

 

Lorsque l'arche fut construite, elle reposait sur la terre ferme, mais lorsque le déluge vint, tout être vivant fut noyé ; seuls Noé, sa famille et les animaux à bord de l'arche voguèrent au-dessus des eaux et furent sauvés.

 

Cette expérience sépara éternellement Noé et sa famille de ce monde perverti dont ils faisaient partie. L'arche était un type de l'Église de Christ qui, un jour, montera au ciel tandis que ce monde méchant sera détruit par le feu.

 

Pour entrer dans cette Église, nous devons passer par les eaux du baptême qui nous séparent éternellement de ce monde condamné auquel nous appartenons naturellement par notre naissance.

 

En conséquence, le baptême est défini avec justesse comme la porte par laquelle nous sortons de ce présent monde mauvais et condamné, et entrons dans l'Église de Christ qui est destinée au ciel.

 

Le baptême symbolise notre union à Christ crucifié, enseveli et ressuscité.

 

«   Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »   Romains 6.3-4

 

Et tout comme la mort de Christ était une mort au péché et à ce monde, de même, par notre union avec Christ crucifié et enseveli, nous nous séparons pour toujours du péché et de ce présent monde mauvais.

 

Quand nous entrons dans les eaux du baptême, nous prenons part, par cette cérémonie, à notre propre service funèbre, rendu réel pour nous par la foi dans la croix de Christ, de sorte que nous sommes à jamais ensevelis dans les eaux du baptême, avec le monde mauvais auquel nous appartenions.

 

Et comme Christ ressuscita des morts en laissant le péché dans la tombe, nous ressuscitons aussi en Christ, en sortant de l'eau, êtres nouveaux pour servir Dieu dans une vie nouvelle.

 

Le baptême est donc une confession publique de notre foi, par laquelle nous sommes morts, notre vie étant maintenant cachée en Jésus-Christ.

Que chaque croyant garde bien à l'esprit que ce n'est pas l'acte du baptême qui nous sauve, mais que c'est notre reddition, notre soumission à la vérité révélée dans cet acte du baptême.

 

Nous devons toujours garder à l'esprit que le baptême symbolise notre union par la foi à Christ crucifié, enseveli et ressuscité. C’est cela qui nous sauve.

 

L’Église de Dieu et le Salut

 

Hommes et femmes sont sauvés par l'évangile, non pas principalement de l'enfer au ciel ou de la mort à la vie éternelle, mais du monde dans l'Église. La première étape dans le salut de l'homme va toujours du monde à l'Église.

 

Afin de nous sauver, la croix de Christ doit nous délivrer du monde hostile à Dieu et placé sous la condamnation, et nous emmener dans l'Église qui est le corps de Christ.

 

Christ ne nous emmènera jamais au ciel pour que nous profitions de la vie éternelle d'une manière individuelle, mais en tant que membres de Son corps, l'Église.

 

C'est pour cette raison que l'Église terrestre est l'objet de la suprême considération de Christ

 

« …afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »   (Éphésiens 5.27).

 

Lors de Sa seconde venue, Jésus enlèvera de cette terre ceux qui se seront préparés pour son avènement, mais le salut commence en étant délivrés du monde pour entrer dans l'Église.

 

La croix de Christ interdit à tout ce qui vient du moi et du monde de franchir le seuil de l'Église. « Car nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. » (1 Corinthiens 12.13).

 

Chaque croyant doit réaliser qu'être sauvé signifie d'un côté dire adieu au monde et de l'autre devenir une partie vitale de l'Église.

 

Selon le Nouveau Testament, l'Église est le « corps de Christ » .

 

« Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.»  (Romains 12 :4,5 )

 

Un chrétien est quelqu'un qui est devenu, par la foi, une partie vitale de l'église, un membre de ce corps.

 

 Quand nous étions du monde, nous pouvions vivre plus ou moins comme il nous plaisait puisque ce monde, construit par Satan, est basé sur le principe de l'amour du moi.

 

Mais maintenant, étant chrétiens et membres du corps de Christ, nous ne pouvons plus penser ni faire les choses à notre façon.

 

La loi ou le principe du corps exige que nous vivions entièrement sous l'autorité et la dépendance de la tête qui est Christ.

 

« Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » Colossiens 1.18

 

  En d'autres termes, tout comme les différents membres du corps humain sont sous le plein contrôle de la tête, ainsi, en tant que chrétiens, nous devons aussi être sous le plein contrôle de Christ. Toute autre considération se trouve en contradiction avec le principe du corps.

 

Le monde dominé par Satan s'est développé continuellement pendant les dernières six mille années.

 

 De même l'Église doit aussi se développer, afin que là où le péché abonde, la grâce surabonde.

 

Plus Satan démontre la puissance du péché et de l'égoïsme, plus Dieu doit à Son tour démontrer la puissance de l'évangile, c'est-à-dire l'amour, par l’intermédiaire de Son Église.

 

Nous savons que, dans la grande controverse entre Christ et Satan, Satan est un adversaire vaincu, mais la victoire de Christ doit être démontrée à travers l'Église et elle le sera à la fin des temps.

 

De nos jours, une grande partie de ce qui appartient au monde reste caché , de sorte que même les chrétiens sincères, sont ignorants du fait que « le monde entier est sous la puissance du malin » et ils se trouvent ainsi pris par mégarde.

 

Le temps vient et il est presque venu, où nous verrons le monde entier en admiration derrière la bête.

 

« Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle?  Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes… » (Apocalypse 13 :3-5)

 

 En ce temps d’hérésie et de lutte intense contre Dieu et Son plan du Salut, la terre sera éclairée de la gloire de Dieu révélée à travers l'Église.

 

Cette démonstration de puissance de l'Evangile doit prendre place avant que Jésus puisse revenir.

 

«  Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux… »   (Apocalypse 18.1).

 

En effet, le monde est maintenant mûr pour la fin, mais malheureusement l'Église ne l'est pas encore et Dieu attend patiemment que Son peuple se repente et cherche Sa face de tout son coeur.

 

Voilà pourquoi le véritable évangile doit être restauré d'urgence dans l’Église de Dieu, afin qu'il puisse réellement devenir « la puissance de Dieu pour le salut ». 

 

 

             Christ revient Bientôt !!!

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 04:07

 

   La Loi  et la Grâce  

 

  Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens, n'ont pas compris la signification du salut par grâce et ont accepté, ce que l'on pourrait appeler, « la grâce à bon marché ».

 

Parce que Christ a tout accompli, certains croient qu’un chrétien est dispensé d’observer la Loi divine et peut vivre selon les désirs de sa nature pécheresse.

  Rien ne peut être plus éloigné de la vérité, car la Bible n'enseigne pas une telle chose !

 

Comment alors comprendre cette merveilleuse affirmation qui dit que « c'est par grâce que nous sommes sauvés » ?

 

Christ, en nous sauvant par grâce, a-t-Il aboli la Loi comme plusieurs l'enseignent aujourd'hui ?

 

En raison d'une apparente tension entre la loi et la grâce, beaucoup de chrétiens trouvent difficile de concilier les deux. Elles semblent effectivement opposées l'une et l'autre.

 

La loi exige l'obéissance pour le salut (Romains 10.5) tandis que la grâce offre le salut comme un don gratuit, sans les oeuvres (Éphésiens 2.8-9).

 

La loi condamne le pêcheur (Galates 3.10) alors que la grâce justifie l'impie (Romains 4.5).

 

En conséquence, beaucoup de ceux qui acceptent la grâce comme gratuite rejettent la loi.

 

L'Ancien et le Nouveau Testaments cependant, ne présentent pas la grâce comme opposée à la loi. Toutes deux ont leur source en Dieu et Dieu ne se contredit jamais.

 

En essayant de résoudre la tension qui existe entre la loi et la grâce, un grand nombre de chrétiens croient et enseignent aujourd'hui la doctrine du dispensationalisme, affirmant que le salut, de Moïse à Christ, était basé sur l'obéissance de l'homme à la loi, désignée communément comme étant l'ancienne alliance. Mais depuis que Christ est venu et a obtenu une rédemption éternelle pour les pécheurs, le genre humain est maintenant sauvé par la grâce, la nouvelle alliance, et la loi a été abolie.

 

L'Écriture ne soutient nulle part ce point de vue.

 

Depuis la chute de l'homme, Dieu n'a eu qu'une seule façon de sauver la race humaine pécheresse et c'est par la grâce. L’apôtre Paul le montre clairement.

 

« Car que dit l’Écriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point d’oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. » Romains 4 : 3 - 5

 

Abraham, le père des Juifs, ne fut pas sauvé par les oeuvres ou par la circoncision, ni par l'observation de la loi, mais par la foi en la promesse divine de salut en Christ.

 

Jamais, Dieu n'a donné la loi comme moyen de salut ; cette idée est une perversion des Juifs.

 

« Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,  tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est pas parvenu à cette loi. Pourquoi? Parce qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement, selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus    (Romains 9.30-33).

 

Dans son Épître aux Galates, Paul fait de grands efforts pour corriger cette erreur :

 

«  Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. »  Galates 2 :l6

 

Le plan de Dieu en donnant la loi à l'homme était d'abord de le convaincre de péché afin que le don de Son salut puisse avoir du sens.

 

«  Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. » (Romains 3.20)

 

« Ainsi, la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » (Galates 3.24).

 

On trouve au coeur de chaque religion païenne la croyance que l'homme doit se sauver lui-même par ses propres bonnes oeuvres.

 

La Bible enseigne que c'est impossible et que le seul espoir de l'homme réside dans le salut par la foi dans la grâce rédemptrice de Dieu.

 

« Nous concluons donc que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi. » (Romains 3.28).

 

  NON SOUS LA LOI, MAIS SOUS LA GRÂCE

 

Chaque chrétien né de nouveau doit réaliser qu'il n'est plus sous la loi, mais sous la grâce. C'est là le grand privilège de tous ceux qui ont accepté Christ comme leur Sauveur.

 

Mais que signifie « être sous la grâce » et comment cela affecte-t-il notre vie en tant que chré­tiens ?

 

Nous devons tout d'abord être au clair sur les termes bibliques « sous la loi » et « sous la grâce ».

 

Sous la loi :

Le mot « sous » signifie « être gouverné ou dominé par ». Être sous la loi signifie par conséquent être gouverné par la loi, ce qui veut dire que notre position devant Dieu est fonction de notre performance en termes d'observation de la loi.

 

 La loi s'approche toujours d'une personne en lui disant : « Faites ces choses et vous vivrez ».

 

L'incapacité de se conformer à la loi produit la malédiction : « Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique » (Galates 3.10).

 

C'était la position d'Adam et Ève dans le jardin d'Éden. Ayant créé nos premiers parents avec une nature parfaite non pécheresse, Dieu les plaça sous la loi : « L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2.16-17).

 

Quand Adam et Ève désobéirent à ce commandement, ils tombèrent sous le coup d'une condamnation à mort ; c'est-à-dire qu'ils perdirent la vie. Comme la vie de la race humaine est la multiplication de celle d'Adam (Actes 17.26), et que tout le genre humain était en Adam quand il pécha, cette sentence de mort toucha toute l'humanité (Romains 5.12 ; 1 Corinthiens 15.22; )

 

À cause de la chute, « être sous la loi » signifie aussi « être sous la malédiction ou la condamnation de la loi » ; c'est là le sort de l'homme. Peu importe la bonne opinion que nous pouvons avoir de nous-mêmes, le fait est que nous sommes issus d'une race perdue.

 

Non seulement le genre humain se trouve condamné sous la loi, mais que ses exigences dépassent nos possibilités.

 

Ce fut pour sauver l'homme déchu de cette terrible situation que « Dieu envoya Son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption comme fils » (Galates 4:4-5)

 

En nous rachetant de notre position sous la loi, Christ nous a mis sous la grâce et c'est la position de tous ceux qui L'ont reçu par la foi (Romains 6.14).

 

Sous la grâce :

C'est le caractère d'amour de Dieu envers les pécheurs qui L'a conduit à donner « Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).

 

Voici comment l'apôtre Paul décrit la grâce : « C'est en Lui que nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Éphésiens 1.7).

 

Le mot « grâce » signifie une faveur consentie à ceux qui ne le méritent pas.

 

Comme l'homme déchu est par sa nature et son comportement ennemi de Dieu, ce que Dieu a fait en sauvant l'humanité en Son Fils devient plus qu'un don gratuit ;

 

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Éphésiens 2.8-9)

 

Voilà pourquoi l'évangile est une bonne nouvelle inconditionnelle.

 

Parce tous les hommes ont été créés en Adam, tous les hommes sont nés sous la loi, et « la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit » (Romains 7.1).

 

Mais S'étant uni à nous dans l'incarnation et nous ayant portés sur Sa croix, nous sommes morts à la loi « par le corps de Christ » (Romains 7.4).

 

Ensuite, dans la résurrection, Christ nous a fait renaître à Sa vie éternelle avec Lui, nés de nouveau à « une espérance vivante » (l Pierre 1.3), mariés à Christ, le second époux, et nous sommes par conséquent sous Son autorité. C'est ce que signifie être sous la grâce.

 

Ainsi, le chrétien, n’est plus sous la loi, dans le sens que sa justification ou son salut ne dépendent pas de ses tentatives personnelles et égoïstes d'obéir à la loi.

 

Ceci, bien sûr, est la position de tous ceux qui n'ont pas reçu Christ comme leur Sauveur personnel.

 

Mais pour les croyants, qui sont devenus par la foi un en Christ, nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce et Christ est devenu la fin (l'accomplissement) de la loi pour notre justice

 

«   Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. » (Romains 10.4).

 

La loi morale nous fait prendre conscience de nos péchés, de nos fautes, de nos défaillances et ainsi nous révèle notre besoin d'un Sauveur, de pardon, de justice. Toutes ces choses ne se trouvent qu'en Jésus.

 

C'est en ce sens que le Christ est la " fin " de la loi, car celle-ci conduit à Lui et à Sa Justice.

 

Le terme grec traduit par " fin ", peut également être rendu par " but " ou " dessein ". Le Christ est le dessein final de la loi, en ce sens que celle-ci mène à lui.

 

Croire que ce texte enseigne que les dix commandements et notamment le quatrième commandement sont obsolètes va à l'encontre de l'enseignement de Paul et du Nouveau Testament.

  

L’état « sous la grâce » est l'opposé de l'état « sous la loi » ; nous ne sommes plus justifiés devant Dieu sur la base de nos propres actions ou oeuvres de la loi ; mais nous sommes entièrement justifiés sur la base de ce que Christ a déjà fait dans Sa vie, Sa mort et Sa résurrection.

 

 « Être sous la grâce » signifie aussi que nous sommes morts à une vie de péché et que notre vie est maintenant cachée en Christ.

 

Vivre sous la grâce

 

  Délivrés de notre position sous la loi, cela ne signifie pas que la loi soit abolie. Quiconque arrive à cette conclusion et l'enseigne pervertit l'évangile. La justification par la foi n'abolit pas la loi mais l'établit :

 

« Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi.  »  (Romains 3.31).

 

La loi de Dieu est aussi éternelle que Dieu Lui-même, car elle est l'expression écrite de l'amour, et Dieu est amour.

 

Christ Lui-même enseigna dans le sermon sur la montagne qu'Il n'était pas venu pour abolir la loi. « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit accompli. Celui donc qui brisera l'un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5.18-19).

 

« La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Romains 7.12),

 

En nous délivrant de notre position « sous la loi », Christ n'a pas aboli la loi par Sa mort sur la croix, mais Il a mis fin à nos vies pécheresses qui se trouvaient sous la condamnation de la loi.

 

Par Sa résurrection, Il nous a sauvés de la mort et nous a donné une vie nouvelle, la vie de l'Esprit qui est en parfaite harmonie avec la loi. Il l'a prouvé dans Sa propre humanité, en obéissant parfaitement à la sainte loi de Dieu par la puissance de l'Esprit.

 

  Être sous la grâce ne veut pas dire que nous sommes libres de vivre comme il nous plaît.

 

Cela signifie que c'est avec Christ que s'est établie notre relation ; Il est la source de la grâce et nous devons vivre sous Sa domination et Son autorité.

 

« Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! Ne savez-vous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été donnée ! Étant donc affranchis du pêché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » (Romains 6.15-18).

 

Il est clair donc que vivre sous la grâce signifie permettre à Christ de vivre en nous par la foi. C'est ce que Christ voulait dire par ces paroles : « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15.4-5).

   

La loi peut seulement exiger l'obéissance et nous condamner chaque fois que nous échouons.

 

Combien différente est notre situation sous la grâce !

 

Contrairement à la loi, Christ comprend notre faiblesse et notre incapacité d'être réellement bon ; Il est aussi capable de sympathiser avec nous dans nos luttes contre la tentation.

 

" Il a été rendu semblable à nous en toutes choses et a été tenté en tous points comme nous le sommes, de sorte qu'Il nous comprend, compatit avec nous et est capable de nous aider "  (Hébreux 2.17-18 ; 4.15).

 

En d'autres termes, notre relation avec Dieu sous la grâce est une relation d'amour et d'appréciation. Elle est opposée à notre situation sous la loi.

 

Ce n'est plus la peur du châtiment qui motive nos actions, mais l'amour de Dieu qui nous contraint et nous pousse à faire le bien et à vivre pour Lui (2 Corinthiens 5.14-15).

 

Jésus a dit : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements » (Jean 14.15 ; 1 Jean 5.3).

 

UN MAUVAIS USAGE DE LA GRÂCE

 

La raison pour laquelle nous chrétiens apprenons à haïr le péché n'est pas que nous craignons qu'il nous prive du ciel, mais parce que nos péchés ont crucifié Christ (Galates 3.13). Quand nous réaliserons le prix qu'il en a coûté à Dieu pour nous sauver en Christ, nous haïrons le péché.

 

Un légaliste ne hait pas le péché ; ce qu'il hait, c'est la punition du péché. Une telle religion n'est pas différente du paganisme.

 

  Considérant ces choses, comment un chrétien devrait-il voir la loi ?

 

Est-elle encore obligatoire pour les croyants ?

 

En tant que moyen de salut, nous répondrons énergiquement « non » ! Mais en tant que norme de vie chrétienne, nous répondrons par un « oui » décidé.

 

Pour mieux le comprendre, nous devrions nous rappeler la distinction entre l'ancienne alliance et la nouvelle alliance.

 

La mesure de justice dans les deux alliances est la loi.

 

Dans l'ancienne alliance, l'homme pense que ce sont ses promesses qui sont capables de le qualifier pour le ciel.

 

" Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit. "    Exode 19:8

 

Tandis que dans la nouvelle alliance, ce sont les promesses de Dieu et Sa justice réalisées dans la sainte histoire de Christ qui nous sauvent, et la part de l'homme est de croire, d'exercer la foi, comme le fit Abraham.

 

La raison pour laquelle l'ancienne alliance fut imparfaite ne dépendait pas de la loi, mais du peuple (Hébreux 8.7-9). Pour cette raison, l'espérance de salut de l'homme est dans la promesse divine de la grâce, offerte en Christ à travers la nouvelle alliance.

 

Mais la nouvelle alliance n'a pas aboli la loi, comme certains le croient et l'enseignent. Cherchez tant que vous le voudrez, vous ne trouverez pas un seul texte de l'Écriture soutenant cette idée.

 

Ce que Dieu fait dans la nouvelle alliance, c'est d'écrire la même loi dans le coeur des croyants, de sorte qu'elle devient partie intégrante de notre nouvelle nature et non plus simplement un ensemble de règles comme sous l'ancienne alliance.

 

         Voici comment le présente l'auteur des Hébreux :

 

« Voici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël en ces jours-là, dit le Seigneur. Je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai dans leur coeur. Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. » (Hébreux 8.10).

 

 

 

                                                         Christ revient Bientôt !!!

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