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Heureuse Année 2013

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  "Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites! Car le temps est proche ."   Apocalypse 1:3 

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 08:37

 

La Prière source de Victoire

 

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.  »  Ephésiens 6:18 

 

La prière est une ressource infiniment précieuse, accordée au croyant pour le temps de son pèlerinage ici-bas.

 

Si par sa Parole, Dieu se plaît à nous communiquer ses pensées et sa volonté, auxquels nous devrions être attentifs, par la prière nous avons le privilège de nous adresser à Lui en toute liberté, sachant qu’il nous écoute.

 

Qu’est-ce qui doit caractériser la PRIÈRE ?

 

1/ Le sentiment de notre dépendance.

 

« Je le sais, ô Eternel! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à  diriger ses pas. »   Jérémie 10:23 

 

C’est la conscience de notre faiblesse, de nos besoins et de l’absence de ressources en nous-mêmes, qui nous conduit à rechercher Dieu par la prière.

 

C’est dans la mesure où nous réaliserons notre impuissance qu’il nous sera possible d’apprécier la puissance de Dieu.

 

Nous ne saurions nous adresser à Lui avec une prétention quelconque.

 

Si nous vivons dans la dépendance du Seigneur, laquelle le glorifie, nous serons conduits à Lui remettre tout ce qui nous concerne. Dans les circonstances importantes de notre existence, dans le choix d’un chemin, notre recours est de dépendre de Lui, d’interroger sa bouche par la prière afin d’avoir le discernement de sa pensée.

 

 La dépendance se manifeste aussi dans les petites choses de la vie journalière par un abandon aux soins et à la fidélité du Seigneur, qui ne saurait toutefois être de l’insouciance.

 

« Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… » Apocalypse 3 : 17

 

2/ Une réelle confiance, une foi vivante.

 

« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »   Hébreux 4:16 

 

Sachant que nos besoins sont parfaitement connus, que l’intention de Dieu est toujours de nous bénir et qu’Il est puissant pour faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou pensons, nous avons des motifs d’être sans crainte, confiants.

 

« Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.» (Jacq. 1: 6-8)

 

«Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevez, et il vous sera fait» (Marc 11:24).

 

 3/  Une disposition constante, fruit de notre communion avec le Seigneur.

 

- Le Christ Lui-même enseigne aux siens qu’ils doivent toujours prier et ne pas se lasser :

 

« Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. » Luc 18:1 

 

- L’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens : « Priez sans cesse » (1 Thess. 5:17).

 

Ainsi, nous ne fléchirons pas nos genoux occasionnellement, seulement lorsque des soucis particuliers préoccupent nos coeurs, mais nous le ferons de manière systématique dans notre vie quotidienne.

 

Si rien n’est trop grand pour que la puissance de Dieu puisse le faire, rien n’est trop petit pour que son amour veuille s’en occuper.

 

Cette exhortation, sans faire nécessairement appel à un arrêt dans nos occupations, signifie une disposition continuelle de nos coeurs, la prière étant comme la respiration spirituelle de nos âmes.

 

 4/ Une pratique journalière.

 

« Éternel ! je crie à toi, et dès le matin ma prière te prévient » (Ps. 88:13).

 

Chaque jour, et plusieurs fois par jour, nous devons sentir le besoin de nous approcher de Dieu par la prière pour lui présenter par le Seigneur Jésus nos requêtes avec des actions de grâces.

 

Quelle faveur et quelle sécurité de pouvoir lui confier dès le matin la journée qui commence.

 

Certes, nous en sentons davantage la nécessité lorsque nous traversons l’épreuve, mais la prière doit constituer un exercice quotidien, qui nous permet de garder un contact permanent avec le Seigneur.

 

« Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant  » (Dan. 6:10).

 

Daniel n’a pas attendu l’épreuve pour le faire, car il est dit : «Comme il le faisait auparavant.

 

Le Christ, notre divin modèle, priait tôt le matin, longtemps avant le lever jour (Marc 1:35).

 

5 / Une activité persévérante.

 

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » Ephésiens 6:18 

 

Plus nous réalisons nos faiblesses et les dangers qui nous menacent, plus aussi nous aurons à coeur la gloire du Seigneur, le bien des siens et celui de tous les hommes ; alors, nous serons enclins à persévérer dans la prière.

 

 Quant à nous-mêmes, ce sera notre sûre sauvegarde ; quant aux autres, cette persévérance sera la traduction de l’amour que nous leur portons.

 

Les premiers chrétiens persévéraient dans la prière :

« Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. » Actes 1:14 

 

 

  6/ Une attente patiente.

 

«Le matin, je disposerai ma prière devant toi, et j’attendrai» (Ps. 5:3).

 

La patience n’est pas un fruit de la nature humaine, mais de la nature divine à laquelle nous participons.

 

Le Seigneur, dans sa parfaite connaissance de notre nature, sait ce qu’il nous faut, mais Il connaît aussi le moment propice pour répondre à nos demandes.

 

Nous sommes facilement caractérisés par l’impatience, mais la confiance en sa sagesse nous donnera la patience pour attendre, et dans le silence, le salut de l’Éternel.

 

«   Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. »  (Jacques. 1:3,4) 

 

7/ Des prières ferventes et des besoins précis.

 

« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.  Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » (Matt. 6:7,8).

 

Si la prière doit nous être quotidienne, nous devons pourtant en bannir toute routine, tout formalisme, toute vaine redite.

 

Si nos requêtes sont la présentation de ce qui nous tient à coeur, elles seront ferventes, et de telles supplications sont accompagnées de grandes bénédictions.

 

Gardons-nous, et tout particulièrement dans les réunions de prières, de longs exposés qui transforment parfois nos prières en méditations que l’on adresse au Seigneur.

 

Quelle fraîcheur lorsqu’une prière témoigne de besoins véritables et précis. 

 

8/   La prière doit être en accord avec la  volonté divine

 

« Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute » (1 Jean 5:14).

 

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. »  Jean 15:7 

 

En sondant les Écritures, nous acquerrons le discernement de cette volonté.

 

Nous avons l’exemple parfait du Seigneur qui a terminé sa prière en Gethsémané par ces mots : « Non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux » (Matt. 26:39, 42).

 

9/  Accord pour la prière en commun

 

« Je vous dis encore que, si deux d‘entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 18:19 

 

Une condition d’exaucement de toute importance quant à la prière en commun, c’est l’accord de ceux qui prient, à l’égard des choses demandées. «Si deux d’entre vous s'accordent...». (Matt. 18:19).

 

Les premiers chrétiens «persévéraient d’un commun accord dans la prière» (Actes 1:14).

 

 Nous sommes exhortés à avoir «une même pensée, ayant un même amour, étant d’un même sentiment, pensant à une seule et même chose»

 

« Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » (Phil. 2:2-4).

 

Quel réconfort, lorsque dans les réunions de prières, les nombreux amens qui se font entendre témoignent de ce commun accord !

 

Nature des différentes PRIÈRES

Les Écritures nous enseignent à prier «par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance» (Éph. 6:18).

 

Nos prières peuvent donc revêtir des caractères différents suivant les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, comme aussi en fonction des dispositions de nos coeurs.

 

1/ La demande ou requête

« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes. » 1 Timothée 2:1 

 

La demande ou requête, sens propre du mot «prière», par laquelle nous exposons des besoins, requérant de la part de Dieu ce qui nous fait défaut.

 

 

2/ La supplication

« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété » Hébreux 5:7 

 

La supplication est une prière ardente et insistante, exprimée avec l’assurance que Celui à qui nous la présentons est puissant et aussi le seul en mesure d’y répondre.

 

La supplication évoque la nécessité absolue d’obtenir la chose implorée. L’humilité et la soumission soient requises dans de telles prières.

 

3/ La plainte

La plainte est l’expression, dans la prière, de la douleur que nous exposons au Seigneur. C’est le gémissement d’un coeur opprimé.

 

« Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, je parlerai dans l’amertume de mon âme. »  Job 10:1 

 

 4/  Le soupir

Le soupir est aussi une manifestation des sentiments de la personne accablée.

 

L’intensité des souffrances peut priver le croyant des facultés nécessaires pour prier mais ses soupirs qu’il fait monter devant Dieu dans de telles circonstances sont entendus.

 

« De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » Romains 8:26 

 

Le soupir est aussi l’expression d’un ardent désir, d’une aspiration profonde.

 

« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. ». (Rom. 8:22, 23).

 

5/   Le cri

Le cri est un appel pressant par lequel on réclame un secours immédiat. Celui qui crie n’a qu’un seul espoir, c’est d’être entendu, d’attirer l’attention.

 

« J’ai crié à l’Éternel du fond de ma détresse, et il m’a répondu » (Jonas 2:3).

 

« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété. » Hébreux 5:7 

 

6/   Le combat

Le combat est un aspect que revêt aussi la prière. Il rappelle l’âpreté de la lutte, du combat spirituel, et invite à une vigilance de tous les instants.

 

 « Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n’ont pas vu mon visage en la chair. » Colossiens 2:1  

 

7 /  L’intercession

«  Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières. » Ephésiens 1:16 

 

L’intercession est le caractère particulier et très important d’un aspect de la prière.

 

Comme le mot l’indique, intercéder signifie agir comme médiateur, requérir une faveur pour autrui. En intercédant, nous intervenons auprès de Dieu pour le bien des autres.

 

C’est un service de grande valeur que celui qui consiste à prier pour ceux qui sont les objets de nos affections et pour ce qui est cher au coeur du Seigneur.

 

  Christ, notre divin et parfait médiateur, prie en notre faveur et paraît devant Dieu pour nous afin que nous recevions la bénédiction dont nous avons besoin.

 

  Plus encore, la Parole nous enseigne à prier également pour ceux qui nous font du tort et nous persécutent:

 

« Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.  » (Matt. 5:43, 44).

 

  8/   La confession

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité». Jean 1:9

 

La confession est l’acte par lequel on avoue un mal commis. Devant Dieu, c’est la prière qui consiste à déclarer son péché, à nommer sa faute.

 

9/   L’humiliation.

«  Lorsqu’il fut dans la détresse, il implora l’Eternel, son Dieu, et il s’humilia profondément devant le Dieu de ses pères.  Il lui adressa ses prières; et l’Eternel, se laissant fléchir, exauça ses supplications, et le ramena à Jérusalem dans son royaume. Et Manassé reconnut que l’Eternel est Dieu.  »  2 Chron. 33:12, 13

 

Si la confession est un acte, l’humiliation est plutôt un état d’âme, dans lequel on mène un deuil à la suite de péchés commis. Elle se poursuit après la confession.

 

Nous avons des motifs constants de nous humilier dans nos prières pour nos manquements personnels, nos inconséquences, nos infidélités.

 

Une humiliation sincère s’accompagne presque toujours d’une clémence divine immédiate en faveur de celui qui renonce à sa folie.

 

L’Éternel dit à Élie : « Vois-tu comment Achab s’est humilié devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le mal en ses jours » (1 Rois 21:29).

 

« Car ainsi parle le Très-Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint: J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les coeurs contrits. »  Esaïe 57:15 

 

10/ La prière d'illumination

  Elle précède la lecture des Ecritures. Le chrétien prie pour que le Saint-Esprit l'éclaire, et lui permette d'entendre et de comprendre la Parole de Dieu.

 

  « Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple; et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint en place. Esdras bénit l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: Amen! amen! Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Eternel, le visage contre terre. » Néhémie 8: 5,6)

 

 11/    L’action de grâces

L’action de grâces est l’expression de notre reconnaissance associée à la conscience que tout ce pour quoi nous remercions est le fruit de la pure grâce de Dieu.

 

 La réalisation de nos privilèges immérités doit produire des actions de grâces. Nous sommes exhortés à les joindre à nos demandes.

 

« Exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces»   (Phil. 4:6).  

 

12 /    La louange

La louange consiste à proclamer les vertus, faire l’éloge d’une personne.

 

Notons que la louange peut être adressée à l’homme, alors que l’adoration, dont nous parlerons plus loin, ne peut avoir pour objet que Dieu seul.

 

Par notre louange, nous donnons gloire à Dieu, Père et Fils. Elle s’exprime d’une façon particulière par le chant.

 

« L’Eternel est grand et très digne de louange, Et sa grandeur est insondable. » Psaumes 145:3 

 

13/    L’exaltation

L’exaltation consiste à élever en gloire, à porter très haut la personne qui en est l’objet.

 

En louant, nous exaltons, nous célébrons, nous proclamons hautement les gloires de la personne divine.

 

« Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.  C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,  afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

 

  Ainsi, lorsque nous nous adressons à Lui, individuellement ou collectivement, il convient d’exalter son beau nom qui lui a été donné au-dessus de tout nom.

 

14/     L’adoration

« C’est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit: Garde-toi de le faire! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »  Apocalypse 22: 8,9

 

L’adoration est l’action par laquelle on rend un culte. Si la créature peut être louée, l’adoration n’est due qu’à Dieu le Père et Dieu le Fils, exclusivement.

 

Par conséquent, il est inconvenant de faire usage de ce terme à l’égard de nos semblables et plus encore de choses que nous aimons.

 

Adorer Dieu, c’est Lui offrir le culte qui Lui revient, accomplir les promesses et les voeux qu'on lui a faits.

 

En effet,  tout ce qui existe vient de Lui, ce qui Lui confère le droit à l’adoration.    

 

« Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-Lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. » Apocalypse 14:7 

 

 

À qui la Prière doit-elle être adressée ?

 

1/   Prières adressées au Père

Le Christ leur a déclaré : « Toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie». Jean 14:13-14 

 

Une prière doit être adressée au Père et faite au nom du Seigneur Jésus. On ne saurait exprimer une requête ou une action de grâce au Seigneur en le faisant en son propre nom.

 

2/ Prières adressées au Seigneur Jésus

  - Les prières adressées alors au Seigneur Jésus ont tout à fait leur place.

 - L’unité est si entière entre le Père et le Fils, que ce qui s’adresse à l’un l’est aussi à l’autre, comme aussi ce que nous recevons du Père, vient aussi du Seigneur, et réciproquement.     « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30).

 

 

  3/  Prières par l’Esprit, non pas adressées à l’Esprit

 

« Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.  »  Ephésiens 6:18 

 

Le Seigneur ayant accompli son oeuvre, étant ressuscité et assis à la droite de Dieu, il a envoyé de la part du Père le Saint Esprit, le Consolateur au jour de la Pentecôte.

 

 « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. »  Jean 14:16   

 

La vie chrétienne doit être marquée par l’action du Saint Esprit. La perfection du caractère du chrétien est le résultat de la présence et de l’activité du Saint Esprit en lui.

 

Bien que le Saint Esprit appartienne à la Trinité, à la Déité, ce n’est pas à lui que nous adressons nos prières, mais par lui que nous les présentons à Dieu notre Père, au Seigneur Jésus.

 

Nous ne pouvons pas prier par l’Esprit et en même temps présenter nos Prières au Saint Esprit qui habite en nous, mais Il dirige nos coeurs vers le Père et vers le Seigneur, nourrissant nos âmes de l’amour divin.

 

« Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur jésus Christ pour la vie éternelle » (Jude 20).

 

Postures qui conviennent à la PRIÈRE

 

Si nous pouvons présenter nos prières dans les circonstances variées de notre vie ici-bas, il en découle nécessairement qu’elles peuvent s’exprimer dans les positions les plus diverses en fonction de l’état et des nécessités du moment, mais pour autant qu’elles ne soient pas délibérément irrespectueuses.

 

Que de requêtes sont montées des lits de souffrance, des champs de bataille, des lieux de persécution !

 

1/ À genoux

«C’est pour cela que je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus Christ... afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos coeurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour» (Éph. 3:14 à 19).

 

La prière à genoux est sans doute la plus fréquemment rapportée dans les Écritures. Cette attitude est l’expression de la dépendance, de la soumission, voire même de l’infériorité, car c’est toujours le plus petit qui fléchit les genoux devant le plus grand.

 

 « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,  afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »(Phil. 2:9, 10).

 

  2/ Debout

Il est bienséant de se lever devant une personne à qui l’honneur est dû, et ceci d’autant plus si nous lui adressons la parole.

 

« Si je sortais pour aller à la porte de la ville, Et si je me faisais préparer un siège dans la place, Les jeunes gens se retiraient à mon approche, Les vieillards se levaient et se tenaient debout. Les princes arrêtaient leurs discours, Et mettaient la main sur leur bouche..» Job

 

Cette position témoigne donc, dans la prière, du respect, de la déférence, de l’hommage qui reviennent à Dieu, comme au Seigneur. Ce n’est donc pas sans raison qu’il est d’usage de se lever pour prier, particulièrement en Assemblée et en collectivité.

.

 « Esdras est donc placé plus haut que l’assemblée, et tout le monde peut le voir. Quand il ouvre le livre, tout le peuple se met debout.  »  Néhémie 8:5

 

La Bible fait mention des hypocrites qui aiment à prier debout dans les synagogues, et au coin des rues, de sorte qu’ils soient vus des hommes. Nous comprenons que ce qui est répréhensible ici n’est pas la position en elle-même, mais l’orgueil qui se trouve dans le coeur de celui qui prie et le pousse à prendre cette attitude dans le but d’être remarqué..

 

« Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.  »  Matthieu 6:5,

 

  3/ Autres attitudes

Nous trouvons en outre la mention de diverses attitudes quant à la prière ou à l’adoration, telles que : s’incliner, se prosterner, tomber sur sa face, étendre ou élever les mains.

 

Ces manifestations extérieures témoignaient certainement de l’état d’âme de celui qui priait, soit l’hommage rendu, l’humilité ressentie, l’attente du secours, etc…

 

« Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur » Matt. 8:2

 « Tous les enfants d’Israël virent descendre le feu et la gloire de l’Eternel sur la maison; ils s’inclinèrent le visage contre terre sur le pavé, se prosternèrent et louèrent l’Eternel, en disant: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours! » 2 Chron. 7:3 

 

Prières entendues, non exaucées.

 

Si les choses désirées n’ont pas été accordées, c’est que la sagesse et l’amour divins avaient souvent en vue une plus grande bénédiction que celle qui était demandée.

 

Un exemple de prière entendue et non exaucée est celle, que présente l’apôtre Paul. À trois reprises il a supplié Dieu afin que son écharde dans la chair se retirât de lui. Le Seigneur lui a répondu, mais que lui a-t-il dit ? « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité» (2 Cor. 12:8, 9).

 

Délivré de cette écharde, Paul aurait sans doute eu pratiquement plus de facilité dans l’exercice de son ministère. Mais, à cause des révélations extraordinaires qui lui avaient été faites, il aurait été exposé à s’enorgueillir. Aussi Dieu, dans sa grâce et sa sagesse, sachant ce qu’est l’homme, le prive de cette délivrance pour le préserver de la chute.

 

Paul l’a compris, ce qui lui fait dire : « Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi ».  2 Corinthiens 12:5

 

Par cela, le Seigneur nous enseigne que s’Il peut se servir des facultés, des capacités ou des dons naturels qu’Il dispense à ses créatures pour accomplir un service, il peut aussi être glorifié dans ses serviteurs sans eux.

 

Prières qui ne sont pas écoutées

 

«Ils crieront à moi, et je ne les écouterai pas».   Jérémie 14 : 12

 

A cause de l’état moral et spirituel dans lequel peut se trouver celui qui présente sa requête, Dieu ne peut l’écouter.

 

La patience de Dieu a un terme et ses compassions ont une limite. L’obstination dans la désobéissance et le mépris de ses appels font que, lorsque la mesure est atteinte, l’accès à Dieu par la prière est fermé.

 

« Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, Sa prière même est une abomination. »   Proverbes 28:9 

 

Un cas un peu spécial

 

« Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. »    1 Timothée 1:19,20,

 

L’apôtre Paul fait mention de l’acte de livrer des croyants à Satan. Notons tout d’abord qu'il s’agit d’un pouvoir apostolique pour lequel il avait été personnellement revêtu d’autorité.

 

 Or, tel n’est pas le cas de l’Assemblée. Lorsqu’elle prononce une exclusion, elle le fait par obéissance à la Bible et en fonction de sa responsabilité d’ôter le méchant du milieu d’elle, mais elle ne livre pas le rebelle à Satan. 1corinthiens 5:13

 

Paul livre positivement Hyménée et Alexandre à Satan afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. Ces hommes sont abandonnés à Satan, non pour la destruction de la chair, mais afin qu’ils apprennent par la misère et la souffrance dans lesquelles ils se trouveront, la leçon que Dieu a en vue pour leur bien, de sorte qu’ils puissent être restaurés. 1

 

Ici, Satan est un instrument pour corriger un enfant de Dieu et briser sa volonté charnelle.

 

Cette leçon ne peut être apprise dans le sein de l’Assemblée, l’Ennemi n'étant autorisé à agir dans l'Eglise, mais elle est subie en «dehors» de l'Eglise, dans le monde duquel il est le prince.

 

À cette école, un tel chrétien livré à Satan se trouve privé de l’abri de la Maison de Dieu dont il bénéficiait mais duquel il n’a pas su apprécier la valeur. Quelle solennité !

 

Il y a donc lieu d’être exercés afin de discerner si les péchés constatés chez un croyant sont de nature à provoquer une sainte indignation ou s’ils font appel à l’intercession.

 

Prière anormale, voire inconvenante

 

Les Écritures nous enseignent également que, dans certains cas, la prière peut être anormale, voire même inconvenante, bien que cela puisse paraître étrange à première vue.

 

Si l’on a délibérément choisi son chemin, lequel devient celui de la propre volonté de l'individu, puisqu’il correspond aux aspirations de nos coeurs naturels, il est inutile de prier ensuite pour demander les directions du Seigneur.

 

La prière est une manifestation de dépendance. Pratiquée dans un tel état d’esprit, elle perd alors son caractère fondamental.

 

Plus encore, elle révèle un manque de droiture et de respect envers Dieu.

 

« La prière de celui qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi est une abomination. » Proverbes 28:9 :

 

Il en est de même lorsque la volonté de Dieu nous est connue. En effet, si l’enseignement des Écritures nous fait discerner la pensée de Dieu à l’égard d’une voie à suivre, il est inutile et anormal de prier pour requérir les directions divines.

 

De telles prières n’ont pas pour but la gloire du Seigneur mais proviennent d’une lutte entre le désir nourri par nos coeurs naturels et la crainte des conséquences qui pourraient résulter d’actes contraires à Sa volonté.

 

Pour l’enfant de Dieu, le monde est crucifié et lui-même l’est pour le monde (Gal. 6:14).

 

             Voici un exemple:

 

Balaam, un ancien prophète cupide, est sollicité par Balak, roi de Moab, ennemi d’Israël, pour maudire le peuple de Dieu. Attiré par la récompense, il désirait aller avec lui mais, craignant les conséquences, il voulu acquérir l'autorisation d’une façon religieuse.

 

Si son coeur avait été droit, il n’aurait pas reçu de tels messagers chez lui. Dans sa grâce, Dieu lui fait connaître le chemin à suivre, par ces paroles :

 

«Tu n’iras pas avec eux ; tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni» Nombres 22 :12).

 

Balaam est alors contraint de dire aux envoyés de Balak : «L’Éternel refuse de me laisser aller avec vous».

 

Le prophète tenté à nouveau par l’argent, reçoit les messagers de Balak, les retient et leur dit : «Demeurez ici, vous aussi, cette nuit, et je saurai ce que l’Éternel aura de plus à me dire... »

 

La première communication de Dieu ne donnait lieu à aucune équivoque.

Toutefois, bien que feignant de mépriser l’honneur, Balaam désirait tant en être comblé que l’Éternel lui dit : «Lève-toi, va avec eux ; seulement, la parole que je te dirai, tu la feras»

 

C’est-à-dire : Puisque tu veux aller, va. Toutefois tu ne pourras dire autre chose que les paroles que je mettrai dans ta bouche, et cela à ta honte.

 

Si Dieu s’est servi de ces circonstances pour proclamer par des prophéties remarquables la position bénie du peuple d’Israël comme étant choisi d’entre les nations, elles ne sauraient amoindrir en quoi que ce soit la totale responsabilité de Balaam.

 

Balaam connaissait la volonté de l’Éternel et devait par conséquent s’y soumettre humblement et sans raisonnement.

 

 

L’AMEN

Nous ne voudrions pas terminer ces lignes sans dire quelques mots sur l’AMEN qui accompagne toute prière.

 

Rappelons premièrement qu’il signifie principalement : Vrai, en vérité, ainsi soit-il, etc.

 

En disant amen à une prière exprimée par autrui, nous nous associons à ce qui a été dit et faisons appel à l’exaucement de ce qui a été demandé.

 

Ainsi donc, lorsqu’une prière est conforme à la pensée de Dieu, il est absolument normal que notre «amen» soit prononcé et entendu.

 

 « A Lui la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen »

  (1 Pierre 5:11).

 

 

                            Christ revient Bientôt !!!

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